Relations commerciales
Les nouveaux accords avec Bercy provoquent la colère de la filière agroalimentaire
Afin d’éviter de se voir éventuellement assignée, la distribution française – sauf Leclerc – s’est engagée à clarifier certaines pratiques estimées abusives à l’égard de ses fournisseurs.
La semaine dernière, Hervé Novelli, Secrétaire d’Etat en charge du Commerce et de l’Artisanat, avait réuni la fine fleur de la distribution française (sauf Leclerc) pour la signature d’engagements de la GMS visant à clarifier certaines pratiques récentes considérées comme litigieuse par la DGCCRF : les entrepôts déportés (relevant d’un logisticien tiers), la mise en œuvre des pénalités et les garanties de marge. Sur le premier point, les distributeurs s’engagent à plafonner les prestations logistiques qu’ils peuvent facturer aux fournisseurs, à instaurer un délai de prévenance (trois mois) avant la mise en œuvre de nouvelles modalités logistiques et à partager les informations liées aux coûts de cette activité. D’autre part, le taux de freinte (somme forfaitaire déduite par le distributeur pour compenser la perte de fruits et légumes au cours de la livraison ou le stockage) devra être défini au préalable.