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Loire-Atlantique
Les négociations du transfert du Min de Nantes devraient se terminer fin de l'été

Contrainte par le calendrier comme le dépôt de permis de construire et l'enregistrement aux installations classées pour la protection de l'environnement, la ville nantaise met les bouchées doubles.

Selon Laurent Jacquet de Nantes Métropole, les négociations pour le déménagement doivent se terminer avant la fin de l'été, le transfert étant prévu en 2018. Nantes Métropole qui a pris la décision de déménager le Min en 2010 (cf. fld hebdo du 17 juin 2015) a opté pour un pôle de 54 ha, avec 19,4 ha dédiés aux opérateurs du Min et 34,6 ha réservés à des outils de conditionnement et de transformation. Tous les grossistes ont répondu oui au transfert. Les acteurs ont su trouver la bonne méthode. D'une part, l'objectif de Nantes Métropole était de préserver la dynamique du système et de résilier rapidement les AOT (autorisation d'occupation temporaire) qui courent jusqu'en 2030 sans passer par des procès judiciaires. « Nous avons envisagé ce projet, insiste Laurent Jacquet, comme une co-construction avec les opérateurs. » D'autre part, les opérateurs ont su négocier collectivement des points sensibles comme les augmentations de redevances par l'intermédiaire de leur association Min Avenir. Ainsi, sur le Min proprement dit, les taux de redevance (45 % d'augmentation) ont-ils été revus à la baisse et lissés sur dix ans. Les bâtiments seront reconstruits à l'identique, ce qui n'empêche pas certains grossistes d'améliorer leur organisation et de gagner en surfaces. Bon nombre d'entrôe eux envisagent de s'agrandir. Les opérateurs échangent ainsi régulièrement avec l'assistant de maîtrise d'ouvrage, la société Loma. Il est acté que les quatre grossistes en bio seront regroupés. Il est prévu aussi que la Société d'économie mixte du Min de Nantes, qui gère le site, reste en place un ou deux ans pour faire la transition, repoussant d'autant l'appel d'offres de délégation de service public pour le futur gestionnaire.

Fin mars, vingt-deux protocoles étaient signés sur les 60/80 initialement prévus. « Le nombre d'accords encore à négocier peut paraître important, remarque le chef de mission du transfert du Min. Mais cela concerne de petits opérateurs et une petite dizaine de dossiers plus complexes. » Le taux de signature a atteint 70 % en ce qui concerne le Min proprement dit et 40 % pour le pôle transformation. Au sein du Min, quatre opérateurs ont opté pour un bail emphytéotique de quarante ans, les autres ayant choisi la redevance. Hors Min, la seule option reste l'achat du foncier, ce que souhaitaient plusieurs entreprises.

Nantes réfléchit à la logistique future

Dans le cadre du déménagement du Min, la ville de Nantes réfléchit sur un modèle économique du dernier kilomètre. La ville envisage de proposer un espace logistique urbain de stockage. Elle est aussi en pourparlers avec un pétrolier pour construire une station-service offrant le gaz. Il est question aussi de voiture électrique. P. V.

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