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Conserves
Les millénials ont leurs propres usages de la conserve

L’étude de InCapsule pour l’Uppia révèle des résultats intéressants pour toucher davantage les jeunes.

 

Martine Ghnassia (InCapsule by Ifop) et Julien Couaillier (Uppia) présentent les résultats de l'étude sur les conserves et les millénials.
© Julia Commandeur - FLD

Martine Ghnassia, fondatrice de InCapsule by Ifop, l’affirme : « Pour les 18-34 ans, la conserve permet de libérer du temps (sur l’épluchage, le nettoyage, le découpage…) au profit de la créativité culinaire et la présentation des plats. Alors que les 35-49 ans y trouvent un minimum de temps pour un maximum de goût et que les plus de 50 ans sont plutôt sur la touche gourmande et l’équilibre nutritionnel. » C’est ce qui est ressorti de l’étude “Tendances de consommation, conserves et millénials”, commandé par l’Uppia (Union interprofessionnelle pour la promotion des industries de la conserve appertisée) et cofinancé par FranceAgriMer.

InCapsule by Ifop a réalisé une étude Picture Prospective : 300 foyers jeunes ont été missionnés pour prendre en photos leurs placards et la réalisation de repas à base de conserves. Plus de 3 300 photos ont été analysées. Constats : « Les catégories les plus représentées sont les légumes et mélanges de légumes pour les conserves salées*, les fruits et les compotes et les pour les conserves sucrées, et les cornichons, les sauces et les olives pour les condiments. Le métal reste le contenant leader, et on observe très peu de conserves faites maison, décrit Martine Ghnassia. Et parmi les utilisations majeures de la conserve par les 18-34 ans, notons que la conserve leur permet d’apporter la touche légume pour l’équilibre nutritionnel, se suffit à elle-même pour faire un plat, facilite la cuisine d’assemblage et par sa simplicité est source d’inspiration. »

Fort de cette étude, dont les adhérents ont déjà pris les résultats, l’Uppia réfléchit à son prochain plan d’actions. « Nous allons continuer de viser la cible de 18-34 ans et de communiquer sur l’aspect environnemental et sociétal, et travailler sur l’expérience, montrer que la conserve peut faire un plat magique, précise Julien Couaillier, délégué général de l’Uppia. Nous avions des intuitions et l’étude en a confirmé. Il y a des usages de la conserve. Nous pouvons donc réfléchir à comment réorganiser le rayon, il y a des choses à faire entre nos adhérents et la GMS. Aujourd’hui, il n’y a pas d’achat d’impulsion sur la conserve. Nous voulons que la conserve soit vue comme un plan A et plus comme un plan B. »

 

* Selon Kantar Worldpanel, en 2017, 64,4 % des conserves consommées sont des légumes (4,7 % pour les fruits).

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