Consommation
Les ménages n’ont pas acheté davantage de fruits et légumes mais ont dépensé plus
Achetés en plus petites quantités, les achats de f&l ont régressé en volumes en 2008. En revanche, ils ont augmenté en valeur du fait d’une hausse des prix, en particulier des fruits.
Selon le dernier baromètre TNS Worldpanel pour l’année 2008, (mesure des achats de 12 000 ménages), les achats de fruits et légumes ont stagné en volumes, mais en valeur ils ont progressé. En effet, les achats de f&l frais, y compris IV e gamme, ont augmenté de 2,2 % sur un an, une évolution liée à la hausse des prix (+ 2,8 %) et ce alors que les achats en volume ont diminué de 0,6 % sur un an. Si le nombre d’actes d’achat progresse, il n’en demeure pas moins que les quantités achetées sont en régression de 1,8 % sur un an.
Ainsi, l’année 2008 est annoncée comme une année record en termes de sommes dépensées par les ménages pour leurs achats de fruits (+ 4,9 % sur un an). Et ce alors que la taille de la clientèle demeure stable à plus de 98 %. Les quantités achetées, en revanche, sont plus faibles. Plus précisément, les volumes de fruits produits en métropole sont une nouvelle fois orientés à la baisse (- 2,2 %) alors que les prix ont progressé de 7,7 %. En revanche, les achats d’agrumes ont diminué de 6,8 % pour des prix en progression de 9,4 %. Quant aux fruits ayant le plus grevé le budget des ménages, il faut noter les achats de citrons, kiwis, poires et oranges. En revanche, les clémentines, prunes et litchis sont en régression.
En légumes, les achats ont progressé en volume pour la deuxième année consécutive (+ 1 %) avec une clientèle inchangée. En revanche, la fréquence d’achat et la quantité ont augmenté de 1,4 % sur un an. Quant aux légumes IV e gamme, leurs ventes ont chuté de 8 % en volume comme en valeur. Pour les lieux de vente de f&l, les primeurs, hard discount et marchés sortent leur épingle du jeu au détriment des hypermarchés (- 0,8 %) pour la première fois depuis trois ans, et encore plus dans les supermarchés (- 3,4 %) et les supérettes (- 11,8 %). Enfin, le cœur de clientèle, ce sont les couples seniors (65 ans et plus), les couples d’âge moyen (35-64 ans) et les familles dont l’enfant aîné est majeur. Notons que la catégorie socioprofessionnelle joue un rôle primordial.