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Légumes de France
Les maraîchers plaident pour un renforcement des liens entre les acteurs de la filière

Le Congrès des producteurs de légumes a offert des échanges fertiles entre amont et représentants de la distribution.

La notion de prix bas a mis un peu à mal la bonne volonté des intervenants pour améliorer les relations amont-aval.

Le thème du 57e Congrès des producteurs de légumes de France, qui s'est tenu la semaine dernière à Paris, était séduisant : “Vendre autrement pour produire autrement”. La table ronde a permis de discerner l'amorce d'un dialogue entre amont et aval. En tout cas, avec une volonté de ne pas opposer les modes de distribution (où l'on aura noté l'absence à la tribune du détail traditionnel). La notion de prix s'est retrouvée au centre des discussions. Pour Bruno Lebon, directeur produits frais traditionnels de Carrefour, « les fruits et légumes n'entrent pas dans la même “guerre” que celle des produits agroalimentaires. Cette année, en melon, avec une récolte tardive et une forte production, Carrefour a agi en mettant en avant le produit, en faisant de la promotion, ce qui a permis d'écouler 200 camions de melons » et de rappeler que « 97 % des tomates vendues en été par Carrefour sont françaises », mais qu'il était difficile de vendre des tomates à 20 €/kg. Il lui a été répondu que les producteurs ne demandaient que quelques centimes d'augmentation sur leur prix pour permettre de pérenniser leurs entreprises. « Les prix bas à tout-va appauvrissent tout le monde mais pas au même moment. L'important est d'ajouter de la valeur pour un consommateur contraint aux prix bas même s'il n'en veut pas vraiment », a analysé Jean-Michel Delannoy, président de Felcoop. Certaines pratiques en rayon ont été stigmatisées : les ventes à 1 € ou encore le “deux pour le prix d'un” qui, selon Jean Sales, « détruit les références du consommateur ». Luc Barbier, président de la FNPF, résumait finalement la situation : « On a laissé penser que nos produits ne sont pas chers à force de dire que la GMS était trop chère. » En restauration collective, le panorama est différent : « La tendance est de plus en plus au mieux-disant, a confirmé Laurent Grandin (Sicaer/Groupe Pomona), mais dans un environnement compétitif, il faut pouvoir dire plus que le concurrent. » A ce titre, les démarches présentées par Jérôme Kohn, directeur du Cervia, offrent des ouvertures. Ainsi la réimplantation de certains légumes est menée : 2 500 t de carottes ont été produites en Ile-de-France avec un engagement tonnage et prix de la part de Sicaer.

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