Aller au contenu principal

Les maraîchers franciliens dans leurs nouveaux murs

Le temps des auvents est à son terme. Les 90 producteurs d’Ile-de-France ont pris possession de leur nouveau bâtiment sur le marché international de Rungis.

Ce Lundi 26 avril a été une journée particulière pour les producteurs de fruits et légumes de la ceinture verte parisienne. En effet, ils se sont installés dans un nouveau bâtiment unique sur le marché international de Rungis. Ils étaient auparavant placés sous les traditionnels auvents dont les capacités techniques et commerciales avaient depuis longtemps montré leurs limites.

Pour les maraîchers, ce nouveau site de 4 300 m2 est une indéniable amélioration pour leur métier. Il offre des quais couverts, des stockages froids ainsi que des cellules individuelles de vente pour chaque entreprise. Le coût global de 2,7 millions d’euros a été assuré d’une part à hauteur de 60 % par l’organisme gestionnaire du marché, la Semmaris, et à 40 % par l’Etat, la Région Ile-de-France et le département du Val-de-Marne.

Selon Sylvie Pasquet, la présidente du syndicat des producteurs d’Ile-de-France, ce nouvel aménagement est une nouvelle avancée pour la profession : “Notre réflexion sur une nouvelle implantation a commencé en 1996 alors qu’il devenait clair que nous devions être en phase avec l’évolution de notre métier. Ce site nous aide à améliorer l’image des producteurs franciliens et nous permet de mettre l’accent sur la qualité de nos produits.”

Pur producteur

Un point particulier est à noter : aucune société commerciale ne se trouve dans le bâtiment. En effet, le financement de celui-ci a été en partie assuré par des fonds de l’Etat dans le cadre de l’aide à l’agriculture spécialisée. Dans ce contexte, seuls les “purs” producteurs vendant leurs propres produits peuvent y prendre place. Il existe plusieurs types de producteurs. A côté des livreurs qui n’ont pas de poste de vente et les maraîchers spécialisés dans certains produits saisonniers (et donc basés une partie de l’année sous les auvents), certains opérateurs menaient une activité complémentaire de négoce qui ne trouve donc plus ici sa place. Pour le syndicat, il n’est pas question donc de passer pour ce que ses adhérents ne sont pas. D’ailleurs, certains l’ont bien compris et ont scindé leurs activités, en prenant un emplacement dans les pavillons des grossistes du marché.

Il est désormais envisageable pour les producteurs d’effectuer deux cueillettes par jour, pour assurer une fraîcheur optimale des produits. Il est vrai que les producteurs offrent une gamme régionale de saison (les asperges franciliennes par exemple), et des produits plus élaborés (jus de pommes). Autant d’éléments qui pourront faire la base d’une communication sur laquelle les professionnels travaillent actuellement.

Les plus lus

<em class="placeholder">Géraldine Toupet, présidente de la coopérative agricole du haricot de Soissons.</em>
Dans l'Aisne, le haricot de Soissons veut attirer de nouveaux producteurs
Désireuse d’attirer de nouveaux producteurs, la Coopérative agricole du haricot de Soissons a présenté la filière lors d’une…
Versement de produit cuprique dans un pulvé.
L'Anses revoit les autorisations en cuivre pour l'arboriculture et le maraîchage

Treize produits à base de cuivre ont perdu leur AMM cet été en un seul coup. D’autres ont perdu de nombreux usages. Voici…

<em class="placeholder">Plusieurs fruits et légumes posés sur une table en bois, incluant des tomates, carottes, courgettes, poivrons, de l&#039;ail, des oranges, fraises, bananes, des grappes de ...</em>
Prospective fruits et légumes : une étude imagine le futur de la filière à horizon 2040

Commandée par le ministère de l’Agriculture, une étude de Ceresco et AgroClimat2050 se livre à un exercice prospectif, en…

<em class="placeholder">Olivier Terrien, maraîcher à Divatte-sur-Loire</em>
Maraîchage en Loire-Atlantique : « Nous semons très dense, à 70 kg/ha, pour que le sorgho couvre rapidement le sol »
Face à des problèmes de fatigue des sols, Olivier Terrien, maraîcher en Loire-Atlantique, a diversifié ses cultures et développé…
<em class="placeholder">Un verger de pommes en haie étroite.</em>
Le verger de demain sera plus productif et mécanisable

La nécessité de compétitivité et la pénurie de main-d’œuvre amènent la filière pomme à reconsidérer la conception des vergers…

Gironde : les filières asperges et fruits rouges réunies dans un seul salon

L’International asparagus days (IAD), dédié à l’asperge, et l’International berries days (IBD), consacré aux petits fruits…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes