Congrès international de la fraise
Les LMR ont encore ramené leur fraise
Moment fort au congrès d’Anvers : l’intervention de Walter Steurbaut, professeur à l’Université de Gand et membre du comité scientifique sur la santé végétale à l’EFSA, a suscité plusieurs réactions. Pour lui la situation des LMR en Europe « n’est pas si mauvaise que cela ». Il a aussi appelé à une plus grande sévérité envers les “cow-boys” qui dépassent les LMR, s’interrogeant par ailleurs sur une possible exagération du sujet dans les medias. Un sentiment partagé par Peter Hoestens, directeur d’Univeg Belgique : « Les problèmes ne sont pas aussi lourds que ce que disent les ONG. Ce qui est inquiétant, c’est que les consommateurs ne nous croient pas. La communication est défaillante et il faut rassembler toutes les forces pour mieux expliquer le sujet. » Tony de Brock, acheteur national fruits et légumes chez Colruyt, s’est dit en phase avec la norme actuelle mais souligne qu’elle « ne doit pas devenir un outil de marketing pour permettre à certains d’entretenir la concurrence. » Un avis partagé par Maarten de Moor, directeur de Lava, qui a fait référence aux demandes de certains distributeurs (Aldi, Lidl), plus contraignantes que la loi.