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Conjoncture
Les IAA vont réinvestir dans leur outil de travail cette année

Le salon IPA a publié son Enquête 2012 portant sur les projets d’investissements en équipements dans l’industrie agroalimentaire : la sérénité est de retour.

En préambule de sa tenue du 21 au 25 octobre 2012 à Paris Nord Villepinte, le Salon du process alimentaire IPA-The Global Food Factory a recueilli les témoignages de plus de 300 professionnels français et internationaux de l’industrie agroalimentaire, dont 18 % venant des fruits et légumes, pour évaluer les tendances de l’investissement. « Les industriels annoncent une reprise progressive d’ici la fin de l’année. Outre les équipements, ils prévoient d’investir dans la sécurité et la recherche pour gagner en compétitivité et améliorer leurs performances industrielles », explique Christophe Painvin, directeur du salon. Si l’attentisme est encore de rigueur, les montants d’investissements pour 2012 sont en moyenne fixés à plus de 200 000 € : 46 % des répondants envisagent d’aller au-delà, et 30 % annoncent une enveloppe de plus de 400 000 €. Ils concernent essentiellement le process (54 %), puis les machines de conditionnement d’emballages de fin de ligne (26 %) et enfin les équipements de froid (23 %). L’aspect “développement durable” est surtout inscrit dans la perspective d’effectuer des économies futures : les projets se portent alors sur les économies d’énergie et l’utilisation d’énergie renouvelable (56 %), l’optimisation des emballages (44 %) et enfin sur la réduction de la consommation d’eau et de fluides (39 %). « L’application d’une politique de développement durable est surtout motivée par des perspectives d’économies futures : les projets se portent sur des sujets comme les économies d’énergie et l’utilisation d’énergie renouvelable, la réduction de la consommation d’eau et de fluides, ou l’optimisation des emballages », confirme Valérie Dissaux, responsable communication du salon IPA. Comme dans le sondage similaire mené en 2010, ces investissements sont avant tout motivés par des gains de productivité (80 %), l’amélioration des performances industrielles (79 %), une meilleure flexibilité des outils de productions (68 %) ou encore la diversification de la gamme de produits (63 %). L’amélioration de la sécurité sanitaire et de celle des personnels (73 %) et l’innovation (70 %) demeurent aussi très porteurs.

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