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Produits d’import
Les hausses de prix se poursuivent, surtout en fruits tempérés

Le kiwi et le raisin subissent de sévères pertes de volumes en Italie. En noix, la hausse de la demande va plus vite que la progression des volumes, pourtant rapide.

Le raisin Italia essuie de nouvelles pertes. La couverture de parcelles a été détruite. Des vents violents avec chute de grêle ont surtout touché la région de Canicatti en Sicile. D’autres dégâts sont signalés dans les Pouilles mais les causes seraient multiples. Les prix d’achat à la production se raffermissent autour d’une moyenne de 85 cents. La mise en marché en France se fait autour de 1,20-1,30 euro.
Le kiwi se revalorise nettement. La cotation à la production en Emilie-Romagne en calibre 70 + est de 60 à 65 cents, soit le double de ceux de l’année dernière. C’est aussi un gain d’au moins 10 cents par rapport à 2007, année de déficit. La récolte en Italie perd 120 000 t à 480 000 t. Les pertes sont la conséquence de la double vague de froid, surtout dans les régions du Nord, notamment le Piémont.
En poire, la campagne de Rocha du Portugal est bien lancée. Le déficit de production toucherait tous les calibres. Les volumes de petits calibres vendus en barquette ne cèdent donc pas trop de terrain. La barquette de calibre 50/55 débute à 0,75 euro, la 55/60 à 0,95-1 euro. L’offre de petits fruits va baisser lors du passage à l’atmosphère contrôlée à partir de fin janvier 2011. Les calibres 60/65/70 se vendent aussi bien dans la grande distribution que dans les circuits traditionnels. Seul le conditionnement change : plateau de 50-30 cm pour les grossistes, de 60-40 pour la grande distribution.

Toujours plus de noix
Le secteur de la noix d’Europe ne subit pas les répercussions négatives de la récolte record en Californie (510 000 t). Plus de la moitié est exportée, les marchés les plus importants sont la Turquie, Hong Kong et la Chine, ainsi qu’au Japon et en Corée du Sud en cerneau.
En Europe, la pression s’exerce surtout en noix sèches vendues en hard discount. Des contrats sont passés pour une campagne. Le potentiel a progressé de 150 000 t en trois ans en Californie, mais aussi en Chine. Cette année, la récolte de Chine passe le cap des 600 000 t. Il devrait encore doubler en huit-dix ans. L’Etat subventionne les plants. Il a aussi mis en œuvre des contrats de location longue durée de forêts de soixante-dix ans, transférables.
La demande reste si forte que les prix sur le marché intérieur sont restés supérieurs à ceux du marché mondial pendant toute la dernière campagne.
La récolte de noisette est très faible aux Etats-Unis. Dans l’Oregon, principal Etat producteur, la prévision est de seulement 27 000 t contre 47 000 t l’an passé.
L’arrivée des premiers bateaux dans les ports de la Méditerranée n’est pas encore le signe d’une entrée en pleine saison des légumes du Maroc. C’est en tomate et en courgette que l’offre va le plus progresser. Certains légumes continuent de flamber : ainsi le coco plat est à plus de 3 euros au stade import.

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