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Languedoc-Roussillon
Les grossistes reprennent la gestion du marché de Béziers

Le marché de gros de Béziers sera désormais géré par les grossistes eux-mêmes. De nombreux travaux sont prévus dans les mois à venir.

Depuis le 1 er janvier dernier, les grossistes du marché de Béziers assurent eux-mêmes la gestion du marché de gros. « Nous sommes satisfaits de cette solution, explique François Felui (Maison Felui), président de la SAS qui gère désormais le site. Mais nous n’avions pas vraiment le choix. C’était ça ou la fermeture du marché. »

En effet, depuis plusieurs années, le maire de la ville avait annoncé son intention de désengager les fonds publics d’un système d’approvisionnement – et d’une organisation – qu’il jugeait obsolète. Une solution avait été envisagée il y a deux ans, c’est-à-dire la cession du marché aux grossistes pour l’euro symbolique. Le maire s’était ensuite rétracté, la proposition n’étant juridiquement pas possible.

Après de nombreuses tergiversations, c’est par le biais d’un bail emphytéotique que la solution a été trouvée entre la commune et la SAS qui sera chargée de la gestion et de l’entretien du site à la place de la ville.

« La SAS représente les seize entreprises du marché et nous sommes entrés dans un système de gestion similaire à celui du Min de St Charles. Ceci dit, de nombreux travaux nous attendent du fait que rien n’avait été fait pour le marché depuis longtemps. Nous allons travailler d’abord sur les points essentiels comme la gestion des horaires ou le nettoyage du site. Ultérieurement, nous engagerons des projets structurants. Mais, dès le début de campagne, au mois de mars ou d’avril, nous organiserons une “journée portes ouvertes” à l’intention des commerçants et des restaurateurs du Grand Biterrois afin de leur faire connaître ou redécouvrir notre activité. Mais, en dépit des enjeux, nous n’envisageons pas l’augmentation des loyers »

Le marché de gros de Béziers regroupe seize entreprises dont sept sont spécialisées en fruits et légumes, de provenance locale ou nationale. Sur les quarante-deux box, « un seul est inoccupé ».

Un des enjeux sera également de faire revenir les producteurs sur le carreau. « Nous comptons dix producteurs actuellement. Notre projet d’animer le marché devrait être un élément incitatif pour augmenter l’activité du carreau. »

Le maire, pour sa part, s’est déclaré satisfait de « cette solution négociée ».

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