Produits d’import

Les fruits exotiques et de contre-saison bien mis en avant

En litchi, la campagne par avion du branché bat son plein en provenance de Maurice (8 à 8,50 euros le kilo). Cette origine bénéficie d’une assez bonne capacité de fret et le tonnage devrait dépasser les 200 t habituelles. La Réunion débute cette semaine. Le vrac soufré par avion de Madagascar est entre 4 et 4,50 euros le kilo en colis de 2 kg. Il est prévu d’en exporter seulement 160 t contre 400 t habituellement.
Les deux premiers bateaux affrétés du programme de 13 000 t sont partis. Le premier est attendu le 17 décembre à Zeebruges. Le second ira aussi vraisemblablement sur un port de l’Atlantique. Les tonnages exportés par lignes conteneur sont prévus autour de 4 000 t. Le cumul de cette campagne ne serait que de 17 500 t, soit 2 000 t minimum de moins que l’an passé. Le retard de maturité et le manque de calibre lié à la sécheresse expliquent cette baisse. L’essentiel des mises en marché est entre les mains des six importateurs habituels.

Externalisation maximum
En Bigarreaux du Chili, si les prévisions de récolte se réalisent, ce sera l’une des plus grosses campagnes d’exportation avec 50 000 t. L’Argentine offre une qualité en progrès. Les prix atteignent ceux du Chili, soit 9 euros en calibre 26/28 contre 10 euros en 28-30 qui est le dominant. Concernant les campagnes d’Argentine de fruits à pépins, les entreprises s’adaptent au renchérissement du coût de la main-d’œuvre, qui a doublé en quatre ans, en externalisant au maximum. Ceci explique en partie les licenciements. Par ailleurs, les parts de marché des différents opérateurs seraient stables.
En framboise d’Espagne et du Maroc, la gamme des variétés s’élargit. Le potentiel progresse encore un peu au Maroc. Le prix moyen actuel est de 1,30 euro la barquette de 125 g.
En Italie, le prix du kiwi est en hausse de 35 % en un an. Tous les calibres plus gros que l’équivalent 30-33 fruits (pour 3,2 kg) sont à plus de 1 euro départ en vrac 10 kg. Les ventes sont actives. Par ailleurs, comme en France et en Espagne, le marché intérieur italien a été assez lent depuis deux mois. En petits agrumes, l’Italie est quasi autosuffisante, ce qui ne facilite par les affaires des exportateurs espagnols.
En Californie, la récolte de noix se termine avec un potentiel un peu amputé par le manque de calibre et de fortes pluies. On serait proche de 480 000 t contre 510 000 t prévues. Il n’est reste pas moins que c’est une récolte record, supérieure de 50 000 t à celle de l’an passé. Le rythme des ventes est similaire à celui de l’année dernière, mais avec plus d’achats programmés ou contractualisés.