Aller au contenu principal

Produits d’import
Les fruits d’été se revalorisent, la prime va au produit gustatif

Les assortiments basculent en faveur des fruits d’été. Les prix sont revus à la hausse. Les litiges sont trop fréquents avec le commerce traditionnel qui souffre.

Après deux semaines de baisse de prix des fruits d’été, l’heure de la reconquête a sonné ! Ce sera plus facile en abricot : malgré la richesse variétale, on entre dans un creux de production qui va durer jusqu’à mi-juillet du fait du retard du Bergeron. Les enseignes du Nord de l’Europe mettent des promotions en place, avec des prix nets production proches de 2 € en 2A. Le leader suisse offre une base de 2,20 €. Les enseignes anglaises proposent parfois plus. Le maximum semble avoir été atteint en Big Red. Plusieurs jours de grand beau temps ont dopé les ventes.
En Italie, c’est la pleine saison en Emilie Romagne. La gamme est à son maximum. Les variétés de pleine saison Bella d’Imola et Sungiant débutent avec des prix modestes. L’essentiel est vendu sur le marché intérieur.

Taux de sucre en berne
En pêche-nectarine, le taux de sucre ou degré brix est de seulement 8 à 9, même la célèbre Big Bang plafonne à 10 en France et en Emilie Romagne. C’est la conséquence des fortes pluies de mi-juin. Ce handicap ne sera plus d’actualité dans huit jours.
D’ici là, le créneau du gustatif est solidement occupé par la production espagnole qui garantie un taux de 11 à 12 au départ d’Extremadure. Catalogne et Aragon sont plus proches des 10 %. Après deux semaines difficiles, les ventes s’animent. Les variétés jaunes sont plus faciles à mettre en avant chez les discounters car leur prix est tombé assez bas : 1,10 € la barquette en calibre C. L’écart s’est encore creusé entre les marques et les commerçants sans ancrage amont. En pêche jaune, le calibre B se vend entre 0,80 et 1,60 € ! En pêches-nectarines blanches, les prix n’ont pas bougé.
Des commerces de gros seront contournés car les litiges qualitatifs sont trop fréquents. Pourtant, le commerce traditionnel a un rôle à jouer pour l’écoulement des qualités fragiles. Comme en Italie où les fortes pluies et la grêle ont fait de gros dégâts en Emilie Romagne. Les prévisions, qui étaient déjà surestimées, sont à corriger. En Grèce, le manque de camions est aussi sérieux qu’en Espagne.

Zizanie néo-zélandaise
Le prix des Bigarreaux évolue à la hausse. La pleine saison d’exportation de la Turquie peut débuter avec deux semaines d’avance. Le manque de fruits rouge a permis à l’Espagne et au Maroc d’expédier des framboises jusqu’à maintenant. En pomme, l’offre de Gala du Chili se réduit et se concentre. La Nouvelle-Zélande n’en tire pas de plus value. En kiwi, la spirale à la baisse est stoppée pour le Chili. Le prix moyen n’atteint que 8 € le colis de 10 kg. Il faut retirer les frais de transport et de mise en marché, soit au moins 2,50 €. Le potentiel de Hayward ne sera pas maintenu. En Nouvelle-Zélande, la bataille médiatique et juridique fait rage entre Zespri et Enza. Le second veut obtenir une libéralisation du marché du kiwi afin de lancer ses variétés à chair jaune ou rouge. Qu’il cherche aussi à faire planter en Europe.

Les plus lus

<em class="placeholder">Un bus déposant des saisonniers agricoles dans un verger de pommiers, en région Nouvelle-Aquitaine. </em>
La Pomme du Limousin développe des dispositifs pour recruter des cueilleurs locaux en Haute-Vienne et Corrèze
Avec ses « Points pommes », ses tournées quotidiennes de bus ou encore l’aide d’Action logement, la Pomme du Limousin s…
Versement de produit cuprique dans un pulvé.
L'Anses revoit les autorisations en cuivre pour l'arboriculture et le maraîchage

Treize produits à base de cuivre ont perdu leur AMM cet été en un seul coup. D’autres ont perdu de nombreux usages. Voici…

<em class="placeholder">Un verger de pommiers avec certains pommiers recouverts d&#039;argile, pour les protéger des pucerons. </em>
Pomme : trois stratégies de lutte automnale contre le puceron cendré

Il est possible de s’attaquer au puceron cendré dès l’automne, par défoliation précoce ou barrières physiques, deux méthodes…

<em class="placeholder">Plusieurs fruits et légumes posés sur une table en bois, incluant des tomates, carottes, courgettes, poivrons, de l&#039;ail, des oranges, fraises, bananes, des grappes de ...</em>
Prospective fruits et légumes : une étude imagine le futur de la filière à horizon 2040

Commandée par le ministère de l’Agriculture, une étude de Ceresco et AgroClimat2050 se livre à un exercice prospectif, en…

<em class="placeholder">Olivier Terrien, maraîcher à Divatte-sur-Loire</em>
Maraîchage en Loire-Atlantique : « Nous semons très dense, à 70 kg/ha, pour que le sorgho couvre rapidement le sol »
Face à des problèmes de fatigue des sols, Olivier Terrien, maraîcher en Loire-Atlantique, a diversifié ses cultures et développé…
Gironde : les filières asperges et fruits rouges réunies dans un seul salon

L’International asparagus days (IAD), dédié à l’asperge, et l’International berries days (IBD), consacré aux petits fruits…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes