Produits d’import
Les fruits d’été demeurent chers et la qualité gustative est rare
Le lancement “en coup de canon” de la saison des fruits d’été se fait sur des bases de prix élevées pour une qualité parfois moyenne, surtout en fruits rouges.

L’offre de Burlat “spécial diabétique” à taux de sucre réduit est la seule qui soit de prix abordable, mais est peu expédiée. Le manque de sucre des variétés précoces de Bigarreau touche tout le Sud de l’Europe.
En Calalogne et dans une moindre mesure l’Aragon, la variété Burlat a été décimée par le vent et les trombes d’eau tombées en début de mois. En Bigarreaux, l’Aragon pèse maintenant plus 10 000 ha, soit 2,5 fois plus que la Catalogne. Le potentiel national espagnol de cerises est estimé à 30 000 ha.
En fruits d’été, la progression des cultures fruitières de l’Aragon place maintenant cette région presque à égalité avec la Catalogne. Chacune pèse entre 45 000 ha (Aragon) et 50 000 ha (Catalogne). L’Aragon progresse aussi en nectarines et en abricots.
Au départ de la région de Murcie, la première série des variétés précoces d’abricot de bonne facture est sur le marché. Wonder et Magic cot, Spingblush et les premiers Robada. Les calibres dominants sont A et AA. Le prix moyen dépasse 3 e. Depuis trois ans, le rythme des plantations d’abricot s’est nettement accéléré dans la région de Murcie. L’offre variétale est maintenant adaptée mais les investissements sont souvent retardés.
En pêches et nectarines précoces, les prix restent élevés. La moyenne en nectarine est autour de 2,20 € en calibre B et 3,20 € en calibre A. Les marques font sans problème 2,50 et 3,50 €.
La nectarine blanche devient abondante. Certains opérateurs la proposent moins cher que les jaunes, d’autres plus cher. C’est lié à la composition variétale de l’offre. Les nouvelles variétés douces sous numéro se démarquent, malgré un calibre moyen assez faible.
Les pêches se valorisent presque aussi bien que les nectarines, sauf en C. En effet, le remplacement des anciennes variétés précoces comme les Candor et les Crest est assez lent. La plupart des vergers avaient été reconvertis en nectarine.
Pic d’offre et de prix
En Belgique, le pic de la saison des fraises intervient cette semaine avec environ 500 t par jour. La quasi-totalité de l’offre passe sur le cadran sans ventes à termes ou engagements de prix. Les acheteurs allemands sont très actifs à l’achat. L’écart de valorisation atteint de tels niveaux par rapport aux prix engagés par les négociants de Hollande que des producteurs hollandais aimeraient bien renouer avec les joies des enchères et de la transparence des prix ! En fruits à pépins, la fin de la saison de la poire Conférence intervient dans les temps. En pomme, la Jonagold ne décolle pas et le prix départ plafonne à 0,70 € au mieux.
La grève des opérateurs portuaires en Afrique du Sud tire à sa fin. Elle a bloqué les envois d’agrumes et d’avocats. En poire, la mise en rayon de la Forelle est un peu ralentie par les prix élevés. En kiwi du Chili, les grilles de tarif sont bien revues à la baisse au départ de Rotterdam.