ObSoCo
Les Français, prêts à payer plus cher pour la qualité alimentaire
La moitié des Français perçoit son niveau de vie à la baisse et sent devoir restreindre le budget alimentaire, révèle une étude de l'ObSoCo sponsorisée par l'Ania, la FCD et Intermarché. « Pour autant, la qualité est la dernière chose que les consommateurs sont prêts à sacrifier », souligne Philippe Moati, co-fondateur de l'ObSoCo. 59 % des Français se déclarent prêts à payer plus cher pour de la qualité, et c'est encore plus vrai pour les produits bruts (72 % pour les f&l). « Il y a cinq dimensions de la qualité d'un produit, précise Philippe Moati : le plaisir gustatif, l'innocuité et même les effets bénéfiques sur la santé, le côté responsable (pour la filière ou l'environnement), et dans une moindre mesure la praticité. » Selon lui, il y a un travail à faire sur le “vrai” prix et sur les marques, car ce sont deux moyens d'objectiver la qualité et pourtant aujourd'hui, près d'un Français sur deux ne fait confiance ni aux marques ni aux enseignes. « Il y a là un beau chantier pour réunir industriels et distributeurs et sortir de la guerre des prix. » Sur les circuits de distribution, les Français ont une bonne image de la qualité chez « les petits » (artisans, petits producteurs, marchés), et beaucoup moins bonne chez la GMS.