Qualité
Les filières européennes échangent sur leurs procédures de contrôle
L’initiative de Freshfel marque les premiers pas vers un rapprochement proactif entre les démarches initiées par les professionnels des fruits et légumes.
Les systèmes de contrôle qualité développés par les opérateurs f&l en Europe (à l’instar de FeL Partenariat) prennent une part importante dans la gestion du risque. Ainsi, ils prélèvent environ 10 000 échantillons de produits contrôlés par an, qui s’ajoutent aux 60 000 pratiqués par les Etats membres sous la houlette de l’EFSA. C’est pour offrir plus de cohérence à ces démarches de filière que Freshfel a initié un rapprochement. Une équipe de travail a été créée afin de mener l’inventaire des aspects stratégiques soutenant ces initiatives. « Des synergies pourraient renforcer leur efficacité en rapprochant les méthodologies tout en étudiant d’éventuels efforts en commun autour de la communication et des techniques à mettre en œuvre », explique Andreas Brügger, président du groupe de travail Qualité alimentaire au sein de Freshfel. A l’heure actuelle, quatre se sont déjà manifestés : 4fresh en Allemagne, Food Compass aux Pays-Bas, Sogur en Suisse et FeL Partenariat en France. « Nous avons commencé à en parler avec Frédéric Rosseneu de Freshfel lors de la journée FeL Partenariat du 25 octobre dernier (cf. fld hebdo du 1er novembre 2011), explique Véronique Declerck, déléguée générale de la CSIF. La première étape était de se rencontrer entre filières européennes ayant développé des procédures d’auto-contrôle qualité peu ou prou similaires à notre démarche. S’il existe des différences évidentes, il y a aussi un important territoire commun, surtout en ce qui concerne la gestion de la présence des pesticides dans nos produits. » La première rencontre de la semaine dernière a souligné les forces de chaque démarche. Ce que développe FeL Partenariat autour de l’hygiène et des programmes de formation des personnels a intéressé ses homologues européens. Pareillement, le travail effectué par d’autres autour de la constitution des bases de données a capté l’attention des Français. « Nous pourrions développer une communication commune, continue Véronique Declerck, afin de mieux faire connaître les démarches issues des filières f&l, et qui serait articulée avec ce que fait la grande distribution afin d’éviter toute redondance. » Un premier point d’étape devrait avoir lieu au cours du premier semestre 2012.