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Certificats phytosanitaires
Les exportateurs européens s’indignent de la décision russe

La détermination de la Russie d’introduire des certificats phytosanitaires sur certains fruits et légumes suscite des réactions fortes de la part des opérateurs communautaires.

Depuis le 1 er novembre, un certificat phytosanitaire est demandé par les autorités sanitaires russes pour un certain nombre de fruits et légumes en provenance de l’Union européenne. Six pays sont touchés : la Hongrie, la Lituanie, les Pays-Bas, l’Italie, la Grèce et l’Espagne. La décision porte sur certains produits phares à l’export : pommes, agrumes, tomates, pêches, nectarines, salades, carottes…

Freshfel a immédiatement réagi en soulignant que cette mesure résultait de l’inadéquation de la réglementation russe en matière de LMR par rapport aux préconisations du Codex alimentarius et très différente de ce qui appliqué sur le territoire européen. L’association Freshfel s’indigne fortement de cette situation alors que, à l’occasion d’une récente réunion, la Russie et l’UE s’étaient entendues pour une harmonisation permettant de mettre le pays au niveau des bonnes pratiques couramment appliquées à l’échelle internationale. Elle critique aussi la rapidité avec laquelle la décision a été prise et appliquée, au risque de fortement perturber les courants commerciaux déjà engagés. Certaines zones d’ombre semblent aussi exister, sur l’interprétation du texte ou le laboratoire en charge des contrôles à la frontière. Cette mesure « entraîne une lourdeur sur l’ensemble du secteur à partir de problèmes limités et sujets à caution et elle est excessive et disproportionnée (.), explique Freshfel. Les exportateurs européens ont une certaine expérience en la matière et savent s’adapter aux demandes spécifiques des clients à partir du moment où elles sont réalisables, raisonnables et en conformité avec les règles du commerce mondial. » Il est vrai que cette décision intervient alors que la Russie est en pleine négociation d’entrée à l’OMC.

De son côté, l’Espagne – par la voix de Carlos Escribano, directeur général des ressources agricoles au ministère – a déclaré que son pays était “prêt à exporter vers la Russie”. L’an passé, l’Espagne a envoyé 50 000 t d’agrumes en Russie et l’objectif est d’augmenter considérablement ces volumes. Carlos Escribano se disait donc “optimiste”. Les représentants du ministère de l’Agriculture ont en effet traité directement avec Moscou. Par la suite un document a été élaboré, qui précise les traitements effectués par l’agriculteur et l’Espagne s’est dite prête à réaliser les analyses réclamées par Moscou.

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