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Maroc
Les exportateurs d’agrumes veulent mieux maîtriser l’aspect logistique

Face à une campagne 2011-2012 qui s’annonce plus que compliquée, la filière agrumicole marocaine cherche à améliorer sa performance en matière de transport et de logistique.

La production d’agrumes au Maroc a été estimée, pour la saison 2011-2012, à 1,86 Mt, soit + 6 %. Cependant, ce chiffre officiel – qui n’a pas été révisé depuis octobre dernier – n’est pas retenu par les professionnels de la filière, pour qui la sécheresse inhabituelle de mai et le froid en janvier et février ont impacté fortement les vergers, spécialement en oranges. Leurs prévisions, telles que rapportées par l’USDA, ne dépassent pas les 1,72 Mt dont 850 000 t d’oranges et 730 000 t de petits agrumes, le reste assuré par les autres variétés. Certains vergers ont perdu entre 60 et 70 % de leurs fruits (pour la clémentine) et la région de Souss-Massa Draa a été particulièrement touchée. Du coup, le potentiel à l’exportation s’en trouve réduit : entre octobre 2011 et mai dernier, le pays a exporté 451 000 t d’agrumes, soit - 15 % par rapport à la saison précédente. L’ASPAM (Association des producteurs d’agrumes du Maroc) a demandé au gouvernement de prendre des mesures d’urgence pour soutenir la production. La filière semble porter ses efforts sur l’optimisation logistique. Ainsi, l’année dernière, une nouvelle ligne maritime a été ouverte entre les ports d’Agadir et de Saint-Pétersbourg, sa principale destination à l’export. De même, au début 2012, une liaison a été établie entre Tanger et le port de Jebel-Ali (Emirats arabes unis), ce qui renforce la compétitivité du Maroc sur les Etats du golfe arabique. Mais, le pays semble vouloir aller plus loin. Avec l’aide du ministère marocain de l’Agriculture et de l’agence Maroc Expert, l’ASPAM réfléchit sur l’opportunité de créer des plates-formes logistiques sur certains des marchés présentant un fort potentiel pour l’exportation. Le coût du transport et l’état des infrastructures suscitent en effet des questionnements chez les exportateurs. Récemment, le quotidien marocain Les Echos prenait l’exemple « du marché russe où les exportateurs marocains peinent à répondre à la demande en raison principalement de la faiblesse de la structure logistique permettant d’acheminer les fruits et légumes dans d’excellentes conditions ».

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