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Commerce extérieur
Les exportateurs attendent avec impatience la deuxième partie de campagne

Les exportations françaises peinent à démarrer alors que tous nos pays destinataires ont eu de bonnes récoltes.

En ce début de campagne, le niveau des exportations françaises de pommes de terre est le plus faible rencontré depuis ces quatre derniers exercices. C’est ce que souligne le CNIPT en précisant que « la Belgique, l’Italie et les pays de l’Est laissaient de côté pour le moment les productions françaises ». La diminution des exportations est particulièrement forte en Belgique (- 54 %), en Italie (- 41 %) ainsi que vers les pays de l’Est (- 88 %) où « tous les pays ont diminué leurs importations de 70 à 98 % ». « Nous sommes revenus simplement à une situation habituelle, où la plupart de nos pays destinataires ont connu de bonnes récoltes », explique de son côté Francisco Moya, le directeur de Negonor, soulignant ainsi que la filière retrouvait plutôt « une campagne normale ». Il souligne toutefois que « l’offre française est en dessous d’un cran en terme de qualité ». Ce sera aux opérateurs de « faire leur boulot » et d’expertiser les récoltes pour « ne pas mettre de produits qui ne seraient pas en phase avec le marché, évitant ainsi tout dumping tarifaire ». S’il reconnaît une plus grosse production française, il tient cependant à nuancer les analyses actuelles : « Il n’y a pas de surproduction en chair ferme. Il y a des calibres supérieurs à 80 mm qui auront de gros problèmes de débouchés et des lots récoltés dans de mauvaises conditions. » Il ne s’agit donc de ne pas tout globaliser mais de commercer avec discernement. « Faire tout simplement notre métier d’exportateur », conclut Francisco Moya.

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