Lot-et-Garonne
Les entreprises travaillent ensemble sur la nutrition et la santé
Le SPL fruits et légumes du Lot-et-Garonne est relancé sur le thème “Nutrition et santé”. Plus de 300 entreprises sont sollicitées pour participer.
Le Lot-et-Garonne, labellisé en 2000 pour un Système productif local (SPL) portant sur les fruits et légumes, a obtenu des financements pour passer à la phase opérationnelle de l’opération. Les SPL, lancés en 1999 par la Datar (aujourd’hui DIACT), sont des groupements d’entreprises et d’institutions, géographiquement proches, qui collaborent sur le même secteur d’activité. Leur rôle est de faciliter l’accès des petites et moyennes entreprises aux pôles de compétitivité et de leur permettre de bénéficier de services mutualisés et d’actions collectives dans une approche inter-métiers.
Conduite par la Chambre de commerce et d’industrie du Lot-et-Garonne, en liaison avec les acteurs locaux de l’agriculture, de l’artisanat et du tourisme, et les centres techniques, la relance du SPL porte sur le thème “Nutrition et santé”. « L’opération concerne plus de 300 entreprises industrielles du Lot-et-Garonne, spécialisées dans les secteurs de l’agroalimentaire, des emballages, des traitements phytosanitaires ou de l’équipement agricole, indique Marie-Pierre Tuffery, directrice de l’innovation et du développement à la CCI. Elle consiste tout d’abord en une étude opérationnelle de dix-huit mois, qui va nous permettre d’expertiser les idées au sein de sept ateliers qui porteront sur la mobilisation des compétences scientifiques, l’évolution de la réglementation nutrition santé, la mutualisation d’une force marketing, l’amélioration des emballages, le respect de l’environnement, etc. La CCI joue ici un rôle de catalyseur pour faire sortir des projets qui pourront ensuite être portés par d’autres structures. L’intérêt du thème choisi est également de pouvoir faire bénéficier certains projets individuels d’un relais vers le pôle de compétitivité aquitain Prod’Innov pour la nutrition et la santé. »
La CCI dispose de 200 000 euros pour réaliser l’étude opérationnelle, financée en partie par l’Union européenne (30 %), l’État (30 %) et le Conseil régional d’Aquitaine (10 %).