Aller au contenu principal

Produits d’import
Les déficits se combinent, les prix s’assagissent un peu

L’offre de fruits rouges progresse et une partie du retard des fruits d’été devrait être rattrapée. Les prévisions de récolte sont toutefois encore incertaines.

 Les exigences de prix que les fournisseurs d’hémisphère Sud avaient fixées en début de saison ont été plus que comblées. Certes, la plupart des importateurs ont été très prudents, mais il était difficile de prévoir un tel scénario. Au final, la forte revalorisation des fruits d’hémisphère Sud ne devraient guère attirer plus de tonnages tardifs.
En pommes, des envois complémentaires sont possibles au départ d’Afrique du Sud, notamment en Granny. Ils seront surtout destinés au Nord de l’Europe. Les origines sud-américaines seront peu mises à contribution. En Argentine, la qualité ne correspond pas aux besoins du marché Ouest européen. Au Chili, les envois à la commission sont en net déclin. En kiwi, les fruits chiliens manquent un peu de fermeté en attendant ceux stockés sous atmosphère contrôlée.

La Sicile est précoce !
Sur le marché du raisin, le challenge d’une présence commerciale permanente est presque gagné. Les mois de mai et de juin sont encore les plus difficiles à combler. Cette année, l’Egypte a débuté deux semaines plus tôt que l’an passé. Les variétés précoces de raisins blancs apyrènes ont une peau assez verte au début. Mais les grains sont plus gros que ceux de l’Inde dont il prend la suite. Les tonnages devraient dépasser 50 000 t.
Les premiers lots de Victoria de Sicile sont déjà expédiés. La campagne est précoce : dès le 10-15 juin, ce sera la pleine saison. La qualité serait très belle, le taux de sucre étant déjà bon. L’intérêt d’arriver tôt a pu avoir une influence sur les pratiques culturales. Cependant, tout le Sud-Est du bassin méditerranéen a connu un printemps humide et chaud. Mais dès que l’on remonte par la Calabre, les cultures subissent un net retard. Dans les Pouilles, le début de saison du raisin sera assez tardif. Mais les cultures sont belles et le rendement sera élevé.
Les derniers coups de boutoir de l’hiver menacent l’équilibre du marché des fruits d’été ! Les prix les plus élevés ont été écrêtés, l’échelle s’est donc resserrée. Après un excellent mois de mai, les standards qualitatifs des grandes marques d’Espagne se rapprochent de la moyenne. Les écarts de prix sont donc plus réduits. Ils sont de 1,70 à 2,40 € pour les calibres A et AA en pêche jaune, et 0,30 € de mieux en nectarine et en pêche blanche. La proportion de gros calibres progresse : suite aux fortes chutes physiologiques, les rendements sont plus modestes que prévu.
En Italie, les nouveaux vergers des Pouilles et du Basilicate sont assez productifs. Les prix sont en bas de fourchette. Les prévisions de récolte en Emilie-Romagne sont encore à affiner. C’est aussi le cas en prunes et en abricots, dont la sensibilité aux chutes physiologiques est plus élevée qu’en pêches.

Les plus lus

Parsada : ouverture ce 12 avril d'un appel à projets porté par FranceAgriMer

Initié au printemps 2023, le Plan stratégique pour mieux anticiper le potentiel retrait européen des substances actives et le…

Fraises hors sol cultivées en France
Fraise française : un bon début pour la commercialisation... à poursuivre

En retard par rapport à l’an dernier, la saison de la fraise française a bien commencé d’autant que la fraise espagnole est…

Prix des fraises françaises : il n'est « pas lié aux faibles quantités espagnoles », revendique l’AOPn

Les fraises espagnoles sont pour le moment quasi absentes de nos étals français. Pourtant, ce n’est pas cette absence ou cette…

PNR BARONNIES PROVENCALES
L’IGP Abricot des Baronnies sur la rampe de lancement

L’abricot des Baronnies, qui attendait ce printemps la toute dernière validation de son IGP, est d’ores-et-déjà en ordre de…

production de chou-fleur en Bretagne
Sica Saint-Pol de Léon : un chiffre d'affaires en hausse malgré les intempéries et la baisse des volumes

L’année 2023 a été très compliquée au niveau climatique, entraînant une baisse des volumes, mais avec un chiffre d’affaires de…

La production sous grands abris, anecdotique en termes de volumes, permet de former les nouveaux cueilleurs.
« Je n’ai jamais perdu d’argent avec l’asperge »

Dans le Maine-et-Loire, Guillaume Thomas produit de l’asperge sur 16 ha. Le producteur, adhérent à Fleuron d’Anjou, apprécie…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 354€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes