Les consommateurs font confiance aux IAA
C’est à l’occasion des premières assises de l’industrie alimentaire, le 10 octobre, qu’a été présentée l’étude réalisée par TNS Sofres pour l’Ania. Ce sondage, réalisé les 6 et 7 septembre auprès de 1 000 Français et du 6 au 14 septembre auprès de 250 chefs d’entreprise, se présente en deux temps : l’industrie alimentaire vue par ses consommateurs, puis par ses principaux acteurs.
Les résultats de la première partie montrent que les Français considèrent à 62 %, mieux manger aujourd’hui qu’il y a quelques années. Ils sont 79 % à avoir une bonne opinion de l’industrie alimentaire et reconnaissent les progrès réalisés par les IAA en matière de contrôles sanitaires (79 %), de facilité de préparation (73 %), de variété des produits (72 %). Le bémol se situe au niveau du goût et de la qualité des ingrédients, estimés comme dégradés par plus de 30 % des sondés, et surtout au niveau du prix, qui réunit 3/4 des suffrages négatifs. Les entreprises de l’alimentaire sont jugées innovantes par 78 % des Français, et à l’écoute des consommateurs pour 66 %.
Les industriels hors de cause dans les problèmes d’obésité
Plus d’un Français sur deux se dit prêt à payer un peu plus cher des produits respectueux de l’environnement ou issus de l’agriculture française. Les trois principales priorités assignées par les consommateurs aux industriels sont : la lutte contre l’obésité (57 %), la réduction de l’impact environnemental (56 %) et la clarté de l’étiquetage (47 %). Pour la majorité (51 %), un repas doit être avant tout sain et équilibré, et ils sont 83 % à penser qu’une alimentation saine et équilibrée est le meilleur comportement pour préserver sa santé. Les industriels ne sont pas mis en cause dans les problèmes de progression de l’obésité, attribués par 71 % des sondés à l’augmentation du temps passé devant la télévision et le manque d’activité physique.
Côté industriels, 69 % sont optimistes pour leur entreprise et 60 % citent les économies d’énergie comme levier d’amélioration de leurs marges. 20 % des chefs d’entreprises pensent augmenter leurs effectifs, bien qu’ils rencontrent des difficultés à recruter des jeunes qualifiés et motivés. Le chapitre de l’export constitue un projet, plus qu’une réalité économique : 86 % ne travaillent pas à l’international mais celui-ci constitue une priorité dans les années à venir pour 19 % d’entre eux.