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Les commerçants non-sédentaires s’invitent aux législatives

Les commerçants non-sédentaires présenteront des candidats issus des rangs de la FNSCMF (Fédération nationale des syndicats des commerçants des marchés de France) lors des prochaines élections législatives. Leur credo sera “la défense du petit commerce”.

“Nous exerçons une profession spécifique, souligne Monique Rubin, présidente de la Fédération nationale, qui dépend exclusivement des volontés municipales. C’est sur ce terrain de la proximité que nous voulons faire entendre nos revendications et les défendre au niveau national. Nous avions envisagé de présenter un candidat aux présidentielles. Cette proposition n’a pas connu l’écho attendu. Nous préférons nous impliquer dans la vie économique des régions. Ce sera plus productif.”

Les revendications principales – hors traditionnelles demandes sociales, fiscales, etc. – de la FNSCMF portent sur la modification de l’article 22 du Code des collectivités territoriales. “Nous voulons obtenir que l’ensemble des manifestations qui se déroulent sur la voie publique soit soumis à la consultation obligatoire des organisations professionnelles constituées et des syndicats.” La FNSCMF, vise plus particulièrement les marchés de Noël, souvent l’aboutissement d’initiatives entre les municipalités et les commerçants sédentaires et dont les commerçants non-sédentaires se sentent exclus. “C’est d’une importance capitale pour nous”, rappelle Monique Rubin.

Création d’une taxe pour la promotion des marchés

L’autre revendication porte sur la mise en place d’une taxe, autant que cela puisse paraître paradoxal, pour la promotion des marchés. “Nous souhaitons la mise en place d’une taxe au niveau national afin de lever les fonds pour promouvoir notre secteur d’activité. Cela a été fait avec retentissement pour l’artisanat et nous souhaitons bénéficier du même dispositif.” Pour s’attirer les faveurs des électeurs, les candidats argumenteront sur la diversité des circuits commerciaux. “Nous défendrons la nécessité de maintenir un marché dans chaque ville pour défendre un approvisionnement de proximité et dans des conditions décentes de travail.”

En Vaucluse, le projet est bien avancé. “Nous avons déjà des candidats dans trois des circonscriptions du département, a annoncé Charles Valenti, président d’honneur du Syndicat des commerçants des marchés de Provence, Vaucluse et limitrophes (SCMPVL). La quatrième est ouverte à une liste d’entente avec les commerçants sédentaires et les artisans. On a marre d’être défendus par des professeurs.” On en saura plus lors du congrès annuel qui se déroulera en février. Mais, d’ores et déjà, “c’est une année de forte mobilisation” qui s’annonce pour les 20 000 adhérents des 170 syndicats locaux affiliés à la FNSCMF.

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