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Sud-Est
Les Belles Salades de Provence se mettent en ordre de marche

Les Belles Salades de Provence ne comptent plus que 15 millions de têtes et une poignée d'expéditeurs. Le 19 septembre annonçait son lancement de campagne.

Le projet de créer des ateliers pour réfléchir aux problématiques salades n'a abouti que le 16 septembre avec une première réunion.

es Belles Salades de Provence ont ouvert la saison avec le lancement de campagne le 19 septembre. Avec en filigrane, le triste bilan de 2013-2014. « Cette crise a été la conjonction d'aléas climatiques et de problèmes économiques, a indiqué Rémy Roux, coprésident de l'interprofession châteaurenardaise. Paradoxalement, tout s'est vendu, mais à des prix loin d'être rémunérateurs. C'est la deuxième crise successive, après celle de 2012-2013, qui affaiblit un peu plus les producteurs de salades. » Et le syndicat aussi le ressent. Aujourd'hui, Les Belles Salades de Provence ne comptent plus que 15 millions de têtes et une poignée d'expéditeurs. Bruno Barlatier, autre coprésident, en convient : « Nous avons perdu d'importantes parts de marché à l'export, faute de pouvoir proposer des productions sous GlobalGap. Nous commençons à être connus à travers nos participations à Fruit Logistica et Fruit Attraction. Mais derrière, nous n'avons pas les moyens de répondre à la demande. » L'autre virage raté, c'est celui de la marque premium lancée par le syndicat. « Elle a été mal perçue la première année et a été une catastrophe l'an dernier en raison du manque d'engagement des metteurs en marché. Néanmoins, nous continuons et nous nous obstinerons à chercher de nouveaux débouchés vers des opérateurs qui ne regardent pas que le prix. » Une compilation de problèmes qui ne facilitent pas la mise en place du plan d'action, dont la nécessité a été révélée lors de la journée du 19 avril. Le projet de créer des ateliers pour réfléchir aux problématiques salades n'a abouti que le 16 septembre avec une première réunion. « Le programme n'avance pas très vite, a souligné Sabine Picard, chargée de mission pour la Chambre régionale d'agriculture. Il est vrai que la priorité porte sur la connaissance de l'offre régionale et interrégionale. Mais les metteurs en marché sont frileux à communiquer leurs données économiques. Néanmoins, nous continuons avec cinq ou six d'entre eux qui s'impliquent et forment un noyau de volontaires. » « C'est compliqué, devait conclure Rémy Roux. Mais l'erreur aurait été de ne rien faire. » Catherine Brunner

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