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Ile-de-France
Les aléas climatiques n’ont pas trop impacté l’activité sur le marché de Rungis

Les tonnages traités par le marché francilien sont en recul mais le tissu commercial du secteur reste important, de nouveaux opérateurs s’étant installés en 2010.

Le secteur des fruits et légumes du marché international de Rungis a connu une année 2010 relativement calme, comme le souligne le dernier rapport annuel de la Semmaris. Pourtant, les éléments climatiques adverses n’ont pas manqué pendant cette période, en particulier cet hiver précoce qui a pénalisé les ventes… Les fruits et légumes ont représenté 797 388 t (- 3,2 %). Les fruits, avec 421 532 t, sont en repli de 2,8 % et les légumes, avec 375 856 t, de 3,6 %. Les plus importantes baisses en fruits se retrouvent pour l’abricot (- 18,5 %, 8 224 t), la prune (- 21 %, 5 100 t), la cerise (- 12 %, 6 000 t) et surtout les bananes ACP en recul de 36 % à 9 800 t. Pour ce fruit, la progression de l’origine Antilles (34 821 t, soit + 17 %) et la stabilité des autres provenances (24 760 t) donne une année étale à 69 386 t. Du côté des progressions, on notera le fort retour de l’orange du Maroc (+ 30 %) assurant 2 000 t des 34 000 t traitées par le marché. Côté légumes, on note une hausse pour le concombre (+ 4 %, 12 000 t), les épinards (+ 13 %, 2 350 t) et les échalotes (+ 8,2 %, 3 300 t), et une baisse pour les artichauts (- 16,5 %, 4 200 t) et les choux-fleurs (- 18,5 %, 4 490 t). Pour la tomate (64 000 t, - 8 %), toutes les origines sont orientées à la baisse, principalement le Maroc (- 22 %) et la France (- 7 %). Les salades enregistrent une baisse de 10,4 % à 207 309 t (50 % étant assurés par la laitue). Le secteur compte 339 entreprises dont 199 grossistes et 66 producteurs. En 2010, il a accueilli plus d’opérateurs qu’il n’a eu à déplorer de défections. De plus – et c’est un paramètre important sur un marché de gros – les surfaces libérées par les sociétés disparues ont été immédiatement reprises par d’autres opérateurs. La politique d’aménagement du marché n’est pas étrangère à la tendance : la construction de cellules de stockage sous froid dans la moitié des sous-sols du pavillon B3 (dix-huit modules prêts à l’emploi de 100 m2, tous accessibles à des camionnettes) a permis à des détaillants sur marchés de s’installer pour entreposer leurs marchandises et préparer leurs assortiments. La formule a rencontré le succès : l’intégralité des surfaces (3 000 m2) est aujourd’hui occupée.

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