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Union européenne
Les aides E. Coli ont davantage bénéficié aux producteurs indépendants qu’aux OP

La tomate a reçu plus de la moitié de l’aide exceptionnelle. Ce sont les mesures de non-récolte qui ont été privilégiées.

La Commission européenne (DG Agri) a présenté, le 18 novembre, le bilan de la répartition des aides exceptionnelles accordées au secteur des fruits et légumes victime de la crise E. Coli. Bruxelles avait débloqué en urgence une enveloppe de près de 227 millions d’euros. Ces aides accordées à tous les producteurs – organisés ou non – pouvaient être utilisées pour couvrir des opérations de retrait ou de non-récolte réalisées sur la période 26 mai-30 juin. On se souvient que la France n’arrivait qu’en 16e position des pays bénéficiaires (sur vingt-deux, cinq Etats n’ayant pas déposé de dossier) avec un montant de 1,6 million d’euros. Elle était très loin de l’Espagne (71 millions d’euros, 32 %), de la Pologne (46,3 millions d’euros, 21 %) ou de l’Italie (34,6 millions d’euros, 15 %) (cf. fld hebdo du 2 août 2011).
Le rapport présenté jeudi dernier confirme cette situation. Il précise que les aides au retrait, d’un montant total de 58,22 millions d’euros ne représentent que 26 % du volume total, alors que les opérations de récoltes en verts ou de non-récolte ont reçu 74 % de l’aide (167,99 millions d’euros). Les tomates ont perçu 58 % des aides (près de 100 millions d’euros en non-récolte et 30 millions d’euros en retrait). Elle se positionne devant les concombres (20 %), les salades (14 %), les poivrons et les courgettes. Les organisations de producteurs n’ont reçu que 47 % des aides, mais ces dernières avaient essentiellement déposé des dossiers concernant des mesures de retrait (81 %). De leur côté, les producteurs n’adhérant pas à une organisation de producteurs ont obtenu 57 % de l’enveloppe totale, dont 75 % pour de la non-récolte/récolte en vert.

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