Endives de France
L'endive en “guest-star” au Salon de l'agriculture à Paris
Légume emblématique du Nord-Pas de Calais, l'endive sera mise à l'honneur du 21 février au 1er mars au Salon de l'agriculture.

e stand de la région Nord-Pas-de-Calais a prévu un espace d'animations organisées, entre autres, par l'Association des producteurs d'endives de France (ex-FNPE), une initiative qui fait suite aux sollicitations de Daniel Bouquillon auprès des élus régionaux lors du Sia de 2014. Une vingtaine d'endiviers se relaieront durant la semaine sur ce stand pour présenter au public “une tour de forçage” et pour suivre le parcours de l'endive du semis jusqu'au forçage en salle. Au programme : présentation de l'endive de pleine terre sous Label rouge et de l'ensemble de la gamme, animations culinaires et pédagogiques par des chefs régionaux et de jeunes endiviers. Les chefs du collectif gastronomique “Mange-Lille” seront aussi présents durant les deux week-ends. En parallèle, l'Apef a lancé une campagne radio semaines 5 et 6 et prévoit de renouveler cette opération de communication générique courant mars. Une page Facebook a même été ouverte pour séduire des consommateurs plus jeunes. Selon les données de Kantar Worldpanel et de l'Insee, la consommation d'endive par an et par habitant s'élève à 6 kg.
Les endiviers se sont sûrement réjouis trop vite lors de l'annonce de l'arrêt de la Cour d'appel de Paris tombé le 15 mai 2014. « Le jugement était inespéré ! Dans la foulée, l'Autorité de la concurrence s'est pourvue en cassation. Nous venons d'apprendre que cette Cour de cassation s'était tournée vers la Commission européenne en lui demandant un rapport qu'elle devrait remettre le 27 février », a déclaré Daniel Bouquillon à l'occasion de l'Assemblée générale de la Coopérative de Phalempin du 12 février. « La probabilité que le jugement soit cassé est très forte, a-t-il poursuivi. Nous en sommes aujourd'hui à 6 M€ d'amendes et à 820 000 € de frais d'avocats et avons le sentiment d'être totalement lâchés par l'Etat, son ministère de l'Agriculture et un ministre “omni absent”. Et nous n'excluons pas d'attaquer l'Etat au tribunal administratif sur ce dossier. »