Communication
Lemétayer : « Il faudrait boucler le dossier Sopexa à la rentrée »
La Sopexa a remporté l’appel d’offres de la délégation de service public pour la période 2008-2013. Il est donc impératif que l’Etat se désengage des 25 % avant cette date.
Chargé par le Gouvernement de trouver des repreneurs aux 25 % que l’Etat détient dans le capital de la Sopexa, Jean-Michel Lemétayer commence à s’impatienter. Même si, dans un premier temps, il feint un certain détachement, il reconnaît que finalement il en a parlé avec Michel Barnier dès leur première rencontre. Et qu’il avait fait de même avec Christine Lagarde. « Il faut que la Sopexa puisse aborder 2008 dans une nouvelle disposition juridique », explique le président de la FNSEA. Il rappelle qu’il avait obtenu de Dominique Bussereau que l’agence puisse travailler normalement en 2007 avec un budget de 15 millions d’euros. Mais la Sopexa a remporté l’appel d’offres de la délégation de service public (DSP) pour la période 2008-2013 (elle était finalement la seule candidate). Il est donc impératif que l’Etat se soit désengagé avant cette date.
Tout le problème repose sur l’évaluation de l’agence. Bercy l’estime à 36 ME. Mais le Crédit Agricole, qui est jusqu’à présent le seul candidat, ne propose que 4,4 ME pour les 25 % de l’Etat. Une commission “indépendante” est donc chargée d’évaluer la valeur de la Sopexa. C’est la communication de ce chiffre qu’attend Jean-Michel Lemétayer avant de relancer sa mission de Monsieur Bons Offices. Mais cela devient urgent : « Il ne faut pas hypothéquer le travail de la Sopexa pour 2008 », a souligné le président de la FNSEA.
Cela tombe bien : la Sopexa, pour la première fois depuis longtemps, va présenter cette semaine, le 12, son programme de manifestations internationales pour 2008.