Assemblée générale Unilet-Cenaldi-Fiac

Légumes transformés : la nouvelle OCM entraîne de fortes distorsions de concurrence

A l’occasion de la deuxième assemblée générale commune Unilet-Cenaldi-Fiac, Alain Morice, le président du Comité des légumes d’industrie (Cenaldi) a rappelé l’impact de la réforme de l’OCM sur leur secteur. « Pour éviter un déficit élevé d’approvisionnement, nous avons demandé l’entrée dès 2008 dans le RPU et l’attribution simultanée de DPU aux surfaces historiques de légumes d’industrie. Mais le refus non motivé du ministère de l’Agriculture de doter dès 2008 nos productions en DPU a pour conséquence de fragiliser notre organisation et d’installer des distorsions de concurrence entre producteurs. Aussi, nous avons déposé une requête au Conseil d’Etat pour assurer la dotation de nos productions. » Malgré l’assurance de la prise en compte de leur demande en 2009, le Cenaldi a préféré maintenir sa démarche contentieuse. La réforme a aussi d’autres conséquences : « Dans l’évolution des programmes opérationnels, il y a un point sensible pour nos OP : le déplacement du curseur de la VPC et des actions jusqu’à la première transformation. » Conscient des risques de distorsions potentiels, le Cenaldi a pris rendez-vous avec le cabinet du ministère de l’Agriculture pour rechercher des solutions équitables. En parallèle, Alain Morice a indiqué que le Cenaldi deviendrait AOP de gouvernance légumes transformés.

Quant à la problématique des phytos, « au 1 ^er mars, on était coincé sur 13 molécules. Et je remercie le ministère car aujourd’hui, nous avons un éventail provisoire de molécules suffisant pour 2008, mais 2009 n’est pas gagné » , s’est inquiété Gildas Conanec, le président de l’Unilet. Aussi il a donc été décidé d’organiser un séminaire de réflexion sur ce thème à l’automne. Quant à la communication, l’Unilet présentera un dossier commun avec la Belgique et les Pays-Bas en novembre. Quant à la production en 2008, les surfaces sous contrat sont annoncées en progression.