Etiquetage CO
Leclerc anime son rayon fruits et légumes avec un affichage CO
Une animation dans deux centres Leclerc du Nord était organisée la semaine dernière pour interpeller le consommateur sur le bilan carbone d’une quarantaine de f&l de saison.
Durant plus d’une semaine, deux Centres Leclerc de la région Nord ont réalisé une animation de leurs rayons fruits et légumes avec une opération intitulée : “Moins de CO 2 dans mes fruits et légumes”. Un affichage à côté des prix de certains fruits et légumes présentait le bilan carbone des produits selon l’origine, le mode de culture... « Tous les matins, a été mise en place la valeur carbone de certains fruits et légumes en fonction de l’origine », explique Caroline Alazard, de la société Greenext qui a réalisé l’animation en collaboration avec l’Ademe, le Conseil régional Nord-Pas-de Calais et l’association Environnement Conseils. « L’idée, ce n’est pas de tomber dans la prescription », souligne Thomas Pocher, le directeur des deux magasins. En parallèle, les deux Centres ont distribué des calendriers de production pour informer les clients quant à la saisonnalité des produits. « Par exemple, nous avons mis en avant les produits régionaux de Belgique ou de la région Nord,ajoute Caroline Alazard. On a commencé par les fruits et légumes parce qu’on est en plein dans la saison. Mais nous allons expérimenter d’autres produits alimentaires. » L’idée étant de réaliser une expérimentation de l’étiquetage CO 2 dans ces deux centres Leclerc jusqu’en septembre pour ensuite le développer à grande échelle.
Dans le rayon fruits et légumes, ont donc été installées des affiches “j’économise ma planète : les fruits et légumes légers en CO 2 sont à prix coutant” accompagnées d’animations avec devinettes et une présence sur le ticket de caisse du slogan : “Je choisis des fruits et légumes légers en CO 2, ma planète me dit merci !”L’animation sera analysée en tenant compte des ventes de f&l stickés “j’économise ma planète” avant et après l’opération et comparée avec la même période de l’année précédente. « Avec le Grenelle de l’environnement, l’étiquetage CO 2 va devenir obligatoire d’ici trois ans, souligne Thomas Pocher, nous avons donc voulu être précurseurs. »