Une collaboration
Le top 50 européen et le match UE/Etats-Unis
Pour le premier classement européen “post-crise E. Coli”, si les premières places restent l'apanage des mêmes entreprises, le classement est par la suite plus bataillé. Les sociétés françaises enregistrent quelques belles performances.
Les années se succèdent et se ressemblent dans le classement des cinquante plus importantes entreprises européennes de fruits et légumes. Du moins, dans le haut du classement. Le trio de tête (Univeg, Pomona et Total Produce) reste stable et, d'une manière générale, les douze premiers conservent leur position comparé au classement 2011. C'est derrière que les lignes bougent. Avec quelques belles progressions comme celle du réseau Hexagro, de la Sica Kerisnel St Pol de Léon ou celle de l'espagnol Sanlucar : six places de mieux pour chacun. Les Vergers de Blue Whale Union en prennent trois, tout comme les groupes AFL en France ou Berry Gardens au Royaume-Uni. Les chutes sont aussi là et pas des moindres. Agrico, qui signait une belle performance dans le classement précédent, recule de quinze places. Bonduelle (Activité frais) sort du classement. La criée Reo de Roulers perd dix places, laissant le champ libre au veiling de Malines qui grimpe de dix positions. Entré dans le classement l'an passé, le groupe Le Saint maintient ses positions à la quarantième place. Au chapitre des arrivées, Greenvale le plus important opérateur de pommes de terre au Royaume-Uni entre en quarante-sixième position.
Dans le match UE/Etats-Unis, dans un contexte de baisse importante des chiffres d'affaires, le fait notable reste sans conteste Pomona qui souffle la troisième place à Fresh Del Monte Produce, tout comme Total Produce face à Chiquita en quatrième position.