Aller au contenu principal

Ile-de-France
Le terminal ferroviaire de Rungis est pleinement sur les rails

Avec ce nouvel équipement structurant, le marché francilien va doubler ses apports de fruits et légumes par rail. Onze trains Fret SNCF s’y succéderont par semaine.

Le terminal ferroviaire du marché international de Rungis est pleinement opérationnel. Il offre désormais une plate-forme de transbordement de trains entiers permettant de porter la capacité d’arrivage à 400 000 t de fruits et légumes par an au lieu des 200 000 t jusqu’à présent. Initié dès 2006, ce nouvel outil améliore la productivité du site : possibilité de traiter des trains complets, durée de déchargement et de traitement optimisé (une demi-heure au lieu de deux heures). Sur les deux quais de 370 mètres, trois modules (+ 2° C/+ 15° C) de 70 m2, d’une capacité de vingt-six palettes chacun, ont été placés pour la protection de produits fragiles. L’aire de manœuvre des poids lourds a été étendue à 32,31 mètres de large et trente-deux quais niveleurs ont été disposés.
Le terminal est en effet opéré par deux transporteurs, Rey (groupe Transalliance) et Roca (transports Chabas). L’aspect environnemental et la sécurité des personnels ont été fortement pris en compte.
Les travaux ont été cofinancés par la Région Ile-de-France (6,65 millions d’euros), le Conseil général du Val-de-Marne (6,25 M€), la SNCF Geodis (3,05 M€) et la Semmaris (3,05 M€). C’est bien évidemment la ligne Perpignan-Rungis qui va profiter en premier lieu de ce terminal. A elle seule, elle représente 25 % des arrivages globaux du marché de gros en fruits et légumes (824 000 t en 2009). Mais cette installation permettra également au marché de saisir de futures opportunités, comme le transport combiné (rail/route) ou encore le train de fret à grande vitesse.

Les plus lus

<em class="placeholder">Géraldine Toupet, présidente de la coopérative agricole du haricot de Soissons.</em>
Dans l'Aisne, le haricot de Soissons veut attirer de nouveaux producteurs
Désireuse d’attirer de nouveaux producteurs, la Coopérative agricole du haricot de Soissons a présenté la filière lors d’une…
Versement de produit cuprique dans un pulvé.
L'Anses revoit les autorisations en cuivre pour l'arboriculture et le maraîchage

Treize produits à base de cuivre ont perdu leur AMM cet été en un seul coup. D’autres ont perdu de nombreux usages. Voici…

<em class="placeholder">Un verger de pommiers avec certains pommiers recouverts d&#039;argile, pour les protéger des pucerons. </em>
Pomme : trois stratégies de lutte automnale contre le puceron cendré

Il est possible de s’attaquer au puceron cendré dès l’automne, par défoliation précoce ou barrières physiques, deux méthodes…

<em class="placeholder">Plusieurs fruits et légumes posés sur une table en bois, incluant des tomates, carottes, courgettes, poivrons, de l&#039;ail, des oranges, fraises, bananes, des grappes de ...</em>
Prospective fruits et légumes : une étude imagine le futur de la filière à horizon 2040

Commandée par le ministère de l’Agriculture, une étude de Ceresco et AgroClimat2050 se livre à un exercice prospectif, en…

<em class="placeholder">Olivier Terrien, maraîcher à Divatte-sur-Loire</em>
Maraîchage en Loire-Atlantique : « Nous semons très dense, à 70 kg/ha, pour que le sorgho couvre rapidement le sol »
Face à des problèmes de fatigue des sols, Olivier Terrien, maraîcher en Loire-Atlantique, a diversifié ses cultures et développé…
<em class="placeholder">Un verger de pommes en haie étroite.</em>
Le verger de demain sera plus productif et mécanisable

La nécessité de compétitivité et la pénurie de main-d’œuvre amènent la filière pomme à reconsidérer la conception des vergers…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes