Agriculture bio
Le syndicat des transformateurs bio s’attaque au dossier du développement durable
A l’issue de l’Assemblée générale du Synabio, le syndicat a souhaité communiquer sur le travail réalisé par 20 entreprises du secteur bio autour des bonnes pratiques durables.
Bio entreprise durable “c’est le nouveau code de bonnes pratiques validé par le Synabio, le 17 septembre lors de son assemblée générale. Basé sur le code de bonnes pratiques pour le secteur bio européen, il a été agrémenté de deux engagements en lien avec les objectifs du Grenelle de l’environnement. L’idée étant de répondre au mieux aux attentes des consommateurs. « C’est en complément de la démarche de certification européenne bio, explique Cécile Frissur, la déléguée générale du Synabio. L’objectif étant d’assurer la responsabilité sociale dans l’entreprise. Nous le faisons pour repositionner l’ensemble des thématiques développement durable. En attendant la future norme Iso 26 000, dont les grandes lignes sont tracées mais la norme pas encore définitive. » A ce jour, une vingtaine d’entreprises du secteur bio se sont engagées pour tester ce code de bonnes pratiques. « Cela fait trois ans que nous travaillons sur ce projet. On a fait des diagnostics dans ces vingt entreprises après, à nous d’aider les autres sociétés à réaliser leur autodiagnostic », ajoute Jean-Marc Levêque, vice-président du Synabio.
En parallèle, deux projets de recherche viennent d’être validés : ACV Bio (Analyse du cycle de vie d’un panier bio par rapport à un panier conventionnel) réalisé avec Casino, Synabio, ProNatura, Tribalat, la Vie Claire et Biocoop et financé par l’ANR et réalisé par Bio Intelligence Service. Ce projet d’une durée de trois ans a débuté en janvier 2009. « On travaille aussi avec l’Inra sur la base économique (Inca 2 Oqali et TNS-Sofres), le but étant de montrer que la manière de consommer bio est différente de la consommation conventionnelle », indique Cécile Frissur. Et le deuxième intitulé Ecropolis est un projet (sept pays européens engagés) qui porte sur la mise à disposition de méthodes et outils de comparaison sur la notion sensorielle des produits bio (pomme, tomate…).