Kiwi
Le SunGold français arrive
La saison française du SunGold, kiwi jaune lancé par Zespri, sur le marché français l'an dernier commence (cf. fld hebdo du 13 mai 2015).

« Cette année, nous n'arriverons pas encore à faire la jonction entre la fin du SunGold de Nouvelle-Zélande et le début de la saison de celui produit en France, mais l'année prochaine ce sera sûrement le cas », projette Cécile de Lapparent, directrice France de Zespri. On trouve le SunGold néo-zélandais sur les étals hexagonaux de mai à mi-septembre ; celui cultivé en France est commercialisé de mi-novembre à février. Objectif : vendre du SunGold presque toute l'année.
En 2014, en année 1, la France a produit près de 150 t de SunGold. Le produit, plus doux, plus juteux qu'un kiwi vert, a été, si l'on en croit les distributeurs, très bien reçu.
« Les clients demandent le produit », affirme, catégorique, Olivier Fakhri, directeur commercial chez Georges Helfer. Des propos confirmés par Pascale Bégoulle, directrice des ventes et du marketing chez Sikig, l'un des trois distributeurs de SunGold agréés en France, les autres étant Blue Whale et l'entreprise Sanz (chapeautée par Sikig). « Pour 2015, la production française de SunGold devrait atteindre 800 t avec un calibre au-dessus de 100 g », prévoit Julien Pédelucq, directeur général de Sikig. Objectif pour le SunGold français : 12 000 t, à horizon 2023-2024. La production française est assurée par 58 producteurs qui représentent actuellement 450 ha situés dans les vallées de l'Adour et de la Garonne. Les plantations peuvent encore se développer jusqu'en 2018, date fixée par Zespri. Le rendement pour le SunGold est particulièrement élevé. Il résiste naturellement mieux au PSA mais, surtout, tout est minutieusement étudié, testé et surveillé pour assurer un rendement optimal en verger. Tout est tellement bien contrôlé chez Zespri que les SunGold cultivés dans le Sud de la France partent pour être stockés et conditionnés… en Belgique sur le port de Zeebrugge, avant de revenir sur le marché français. « Mais cela va changer, assure Nele Moorthamers, directrice marketing Europe de la marque. C'est parce que c'est le début, nous devons faire tous les contrôles. » Le produit local prend parfois des chemins détournés…