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Pays de Loire
Le Sival conforté dans son rôle de baromètre des filières des cultures spécialisées

600 exposants, 20 000 visiteurs : le premier et plus important rendez-vous du secteur des fruits et légumes de l’année a tenu toutes ses promesses.

Le Sival, fidèle aux attentes
Le Sival 2012 vient de s’achever le 19 janvier après trois jours d’exposition. Les 600 exposants (une quarantaine a été refusée, faute de place) ont accueilli 20 000 visiteurs, un chiffre conforme aux années précédentes. Le forum des débouchés instauré l’an passé a vu une fréquentation en hausse de 40 %. Avec trente-deux interventions courtes et interactives, le salon qui se veut le baromètre des filières des cultures spécialisées, a permis au visiteur de prendre la température sur des sujets aussi variés que la méthanisation des co-produits végétaux, des fruits et légumes pour l’aide alimentaire ou encore les opportunités et limites des circuits de proximité. Si le nombre d’exposants en machinisme a augmenté (ils jalonnent désormais tout le parcours du salon), les semenciers, pratiquement tous présents, ont la faveur du public. Dans cette période de crise où les situations sont tendues, les producteurs viennent chercher les informations sur les dernières nouveautés variétales susceptibles d’améliorer leurs marges. Les conférences sont toujours nombreuses et parfois très courues comme celles d’Ecophyto ou les entretiens techniques du CTIFL.

Nouvelle organisation de la recherche
Avec l’émergence de Végépolys, la recherche angevine accélère les interconnexions entre laboratoires. Déjà, il existait les unités mixtes de recherche (UMR) qui associaient à la fois l’Université d’Angers, Agrocampus Ouest et l’Inra. Désormais, les quatre UMR se constituent en une structure unique appelée Institut de Recherche en Horticulture et Semences (IRHS). Cette nouvelle entité, dirigée par Jean-Pierre Renou, compte 220 salariés réunis en douze équipes et se focalise sur quatre thèmes spécifiques : l’architecture et la qualité des produits (comme les rosiers), la connaissance et l’exploitation de la diversité génétique (pommiers), interaction plantes-pathogènes (carottes, arbres fruitiers) et semences, stress et environnement (pois). Selon ses responsables, l’IRHS devrait permettre une meilleure lisibilité et cohérence de la recherche angevine. Cette nouvelle structure s’insère dans la structure fédérative de recherche qualité et santé du végétal qui s’inscrit dans le cadre de Végépolys et qui regroupe notamment les équipes de l’IRHS et deux laboratoires de l’Ecole supérieure d’agriculture d’Angers.

Ecophyto : des mesures pour favoriser les produits alternatifs
Emmanuelle Soubeyrand, chef du service de la prévention des risques sanitaires de la production primaire, est venue faire le point au Sival sur la démarche Ecophyto et la feuille de route sur les biocontrôles (macro et micro-organismes, médiateurs chimiques et substances naturelles) susceptibles de favoriser la réduction des pesticides adoptée en octobre 2011 par le Comité national d’orientation et de suivi du plan Ecophyto 2018. Parmi les mesures avancées, un décret relatif aux macro-organismes non indigènes, utiles pour la lutte biologique et pour lesquelles aucune réglementation n’existait, est attendu incessamment. Un premier dossier d’homologation adaptée pour les autres bio contrôles comme les substances naturelles est en cours. Cette année, l’IFT (indice de fréquence de traitement), seul indicateur utilisé pour le suivi des fermes de référence DEPHYecophyto sera revu pour tenir compte de l’utilisation des bio contrôles et ne pas pénaliser les exploitations qui en ont recours. Ces produits devraient être estampillés verts pour mieux les reconnaître.

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