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Exportation
Le Sénat tacle le dispositif public de soutien aux exportations agroalimentaires

Les sénateurs préconisent la création d'un opérateur unique pour la promotion des produits et l'accompagnement des entreprises.

Pour la mission sénatoriale, les régions devraient avoir un rôle pivot dans l'articulation des dispositifs publics.

Concurrence destructrice, gouvernance défaillante, absence de stratégie commune... La mission sénatoriale sur le dispositif public de soutien aux exportations agroalimentaires ne mâche pas ses mots. Les quatre sénateurs qui la compose – Yannick Botrel (Soc, Côtes-d'Armor), Joël Bourdin (UMP, Eure), Christian Bourquin (RDSE, Pyrénées-Orientales), André Ferrand (UMP, Français établis hors de France) ont présenté leurs conclusions la semaine dernière. Ils se sont interrogés sur la réelle efficacité du dispositif. A leurs yeux, la dispersion des moyens entre plusieurs ministères, quatre opérateurs (Ubifrance, Sopexa, Adepta, FranceAgriMer) et un ensemble d'acteurs publics et privés (CCI, groupements...) entrave gravement la compétitive de l'agroalimentaire français à l'export. « Le programme France Export est la résultante d'une convention de partenariat entre Ubifrance et Sopexa qui s'apparente plus à un pacte de non agression qu'à une stratégie de collaboration » notent ils. La mission sénatoriale ne s'arrête pas à la critique ; elle émet aussi des recommandations. Afin de garantir une stratégie concertée et un pilotage cohérent du dispositif, elle préconise la création «d'un opérateur unique chargé de la promotion et de l'accompagnement» des exportateurs, placé sous la double tutelle de Bercy et du ministère de l'Agriculture, qui labelliserait les actions. Au minimum, ils demandent une coordination entre les structures concernées. Ils proposent entre autres de « tourner l'amont vers l'international » en structurant les filières dans ce sens (avec la mobilisation de France AgriMer) et d'intégrer à la stratégie, « les plateformes logistiques et vitrines commerciales reconnues de l'alimentaire français » (on reconnaitra ici Rungis). Les sénateurs reconnaissent que le travail à accomplir sera certainement lourd et long : « Il faudra du courage pour mener à bien cette réforme » devait concéder André Ferrand.

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