Aller au contenu principal

Plants
Le Sénat prolonge la protection de Charlotte et de Mona Lisa

Normalement, les variétés Charlotte et Mona Lisa auraient dû tomber dans le domaine public en 2006. En effet, les durées minimales des droits d’obtenteur pour les vignes, les arbres et les pommes de terre sont de vingt-cinq ans. Et Mona Lisa, par exemple, avait obtenu son certificat d’obtention végétale le 6 avril 1981. Ses droits allaient donc tomber dans le domaine public le 6 avril prochain.

Mais à l’initiative de deux sénateurs (Jean Bizet UMP de Basse-Normandie et Brigitte Bout UMP du Pas-de-Calais), le Sénat a adopté une proposition de loi portant à trente ans la protection des variétés végétales pour les vignes, les arbres et les pommes de terre.

Corriger un déséquilibre

Pour les deux sénateurs à l’initiative de cette loi, il s’agit de corriger un déséquilibre entre la législation française qui fixait un délai de protection de 25 ans et les textes communautaires qui avaient porté ce délai à 30 ans.

“Cela signifie que les obtenteurs protégés par un certificat d’obtention végétal français sont désavantagés par rapport à leurs concurrents, notamment étrangers, qui bénéficient du régime de protection communautaire”, expliquent les deux sénateurs. Mais selon les auteurs, ce texte permettrait également “une augmentation de 20 à 25 % des ressources pour les obtenteurs. A titre d’exemple, dans le secteur de la pomme de terre, la variété Charlotte génère, pour les obtenteurs, une redevance annuelle de 670 000 E. Celle-ci s’élève à 225 000 E pour la variété Mona Lisa”.

La proposition de loi a été adoptée le 8 février par les sénateurs. Elle sera examinée le 23 février par les députés.

Les plus lus

<em class="placeholder">Géraldine Toupet, présidente de la coopérative agricole du haricot de Soissons.</em>
Dans l'Aisne, le haricot de Soissons veut attirer de nouveaux producteurs
Désireuse d’attirer de nouveaux producteurs, la Coopérative agricole du haricot de Soissons a présenté la filière lors d’une…
Versement de produit cuprique dans un pulvé.
L'Anses revoit les autorisations en cuivre pour l'arboriculture et le maraîchage

Treize produits à base de cuivre ont perdu leur AMM cet été en un seul coup. D’autres ont perdu de nombreux usages. Voici…

<em class="placeholder">Plusieurs fruits et légumes posés sur une table en bois, incluant des tomates, carottes, courgettes, poivrons, de l&#039;ail, des oranges, fraises, bananes, des grappes de ...</em>
Prospective fruits et légumes : une étude imagine le futur de la filière à horizon 2040

Commandée par le ministère de l’Agriculture, une étude de Ceresco et AgroClimat2050 se livre à un exercice prospectif, en…

<em class="placeholder">Olivier Terrien, maraîcher à Divatte-sur-Loire</em>
Maraîchage en Loire-Atlantique : « Nous semons très dense, à 70 kg/ha, pour que le sorgho couvre rapidement le sol »
Face à des problèmes de fatigue des sols, Olivier Terrien, maraîcher en Loire-Atlantique, a diversifié ses cultures et développé…
<em class="placeholder">Un verger de pommes en haie étroite.</em>
Le verger de demain sera plus productif et mécanisable

La nécessité de compétitivité et la pénurie de main-d’œuvre amènent la filière pomme à reconsidérer la conception des vergers…

<em class="placeholder">Maxime Gemain, agriculteur dans les Landes, Adeline Savouré, productrice dans l&#039;Aube et Romain Crignon, céréalier dans l&#039;Oise.</em>
Petits fruits rouges : ils se lancent dans la production avec une entreprise de commercialisation

Accompagnement technique, choix de variétés adaptés au marché, délégation de la commercialisation. Autant d’avantages qui…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes