Le Savajols : une note d’optimisme
Savajols SA (Andance dans l’Ardèche) est devenue Savajols SAS après le rachat du fonds de commerce par Christophe Vallon et Alexandre Morin. La nouvelle structure conservera le nom et la marque “Trois rochers” utilisée par Savajols. “Nous avons tenu à préserver le nom de l’entreprise et sa marque qui bénéficient d’une notoriété certaine”, souligne Alexandre Morin.
Pour cette première année de fonctionnement, les deux associés n’envisagent pas de modifications radicales de l’offre de l’entreprise. Elle se décline en 300 t de fraises, 300 t de cerises, 2 000 t d’abricots, 1 500 t de pêches/nectarines, 250 t de kiwis et 600 t de pommes produites essentiellement dans le Nord de la Drôme. “Nous souhaitons d’abord pérenniser l’activité de l’entreprise. Ensuite nous pourrons élaborer de nouveaux projets. Ils passent par une augmentation des tonnages en particulier ceux de l’abricot qui est notre cible prioritaire. Un de nos adhérents a mis en place un verger pour tester de nouvelles variétés et nous espérons convaincre d’autres producteurs de s’engager dans la voie du développement et du renouvellement du verger. A priori ce devrait être vers des productions tardives afin d’éviter les collisions avec le Sud.”
La récolte des fraises, à majorité Darselect est en cours, celle de cerises débutera fin mai et s’étalera jusqu’à fin juillet.
Savajols SAS continue l’activité pêches-nectarines
En dépit de la situation tendue de la pêche/nectarine dans la Drôme en raison de la Sharka, Alexandre Morin considère qu’il est difficile de faire l’impasse sur le produit. “Nous devons conserver ce potentiel par rapport à nos clients, explique-t-il. Il est vrai, qu’à court terme, les perspectives ne sont pas très favorables. Mais quelles seront-elles à moyen et long termes ? On a déjà vu des pays en venir à bout et se relever. On croit encore en ce produit historique pour notre région.”
Une note d’optimisme donne le ton du démarrage de la nouvelle société. “La reprise s’est faite dans les meilleures conditions possibles et les producteurs nous accordent leur confiance. Mais nous n’avons pas l’intention de vivre sur des acquis et nous allons travailler et nous développer dans l’intérêt de l’entreprise et des agriculteurs.”