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Retour de Salon
Le Salon de l'agriculture : des rencontres, des signatures, des animations

Le Salon de l'agriculture a fermé ses portes ce dimanche. Retour sur les événements marquants de la filière.

Réunion avec le ministre sur le stand d'Interfel

Petite réunion au sommet entre les présidents des familles de la filière et Stéphane Le Foll, le 1er mars sur le stand d'Interfel. Parmi les sujets abordés : les 40 ans de l'interprofession, la problématique des phytos et la lettre ouverte d'Interfel envoyée le 19 février au ministre (cf. fld hebdo du 24 février). Christel Teyssèdre, présidente de l'UNFD, a rappelé les problèmes toujours non réglés de TVA sur les dons agricoles, ainsi que la présence sur toute la partie Sud de la France de « revendeurs espagnols sur les parkings ».

Les marchés de gros à la rencontre d'Interfel

Pour la deuxième fois, une délégation de la Fédération des marchés de gros de France (FMGF), emmenée par son président Jean-Jacques Bolzan, a visité plusieurs stands interprofessionnels sur le Salon dont, bien évidemment celui d'Interfel. Autour d'un déjeuner, les présidents de Min (douze en tout) se sont entretenus avec Bruno Dupont sur les moyens de renforcer les liens entre producteurs et grossistes de marché.

Clin d'œil : Agri Confiance au cœur des débats

Vu sur le stand Coop de France : Michel Prugue, président de Coop de France (à gauche) en grande conversation avec Jean-Michel Delannoy, président de Felcoop. Le premier fut un temps président du label Agri Confiance, le second en est le président actuel. A n'en pas douter les échanges ont dû tourner autour des mérites d'Agri Confiance pour promouvoir les produits coopératifs.

Le CTIFL et l'Armeflhor se rapprochent

Les présidents du CTIFL, Jacques Rouchaussé (à droite), et de l'Armeflhor (Association réunionnaise pour la modernisation de l'économie fruitière, légumière et horticole), Alain Dambreville, ont signé un accord de collaboration. Formations, projets de recherche communs... ont été évoqués. Dans un contexte de changement climatique, La Réunion pourrait servir de terrain d'expérimentation. L'Armeflhor est intéressé par les travaux du CTIFL sur Drosophila suzukii. Jacques Rouchaussé conclut : « Le CTIFL est le centre technique de l'ensemble du territoire français. Ensemble on doit être forts ».

« Renforcer nos positions à l'export »

Sur le plateau TV de FranceAgriMer, Daniel Soarès (Interfel) : « On est compétitif sur les segments haute qualité où les consommateurs sont prêts à payer plus cher. » Garder un marché ouvert est « un combat permanent » et « les barrières non tarifaires, arme qui permet de réguler un marché, une épée de Damoclès ».

Parcours pédagogique chez Pink Lady

Pink Lady exposait pour la première fois, sur un stand avec un parcours pédagogique de 130 m2 et une quinzaine de producteurs. « Depuis deux ans, on s'est lancé dans la communication coorporate et il nous semblait important d'expliquer au grand public qui et comment on produit une Pink Lady, explique Didier Crabos, président de l'association Pink Lady Europe. Et au-delà de la variété, cela sert toute la filière pomiculture. On a tout à gagner à être pédagogues. » Une démarche couronnée de succès puisque le stand n'a pas désempli. Rien que le premier week-end, 10 000 personnes avaient fait le parcours.

Des prix Biodiversité dans les bananeraies

L'UGPBAN affichait sa signature française et expliquait ses valeurs environnementales avec un fort retour de la biodiversité dans ses bananeraies (cf. fld magazine du 10 février). Trois producteurs de Guadeloupe et trois de Martinique ont été récompensés par un prix de la biodiversité remis le 2 mars, en présence de la ministre des Outre-Mer George Pau-Langevin, puis de Stéphane Le Foll.

La banane française bientôt chez McDo

Pour son concept Banane française, l'UGPBAN veut maintenir des prix fixes toute l'année, que ce soit pour le consommateur (0,40 € le fruit) ou pour le prix de vente à la GMS. 120 000 mains sont réalisées chaque semaine (600 000 prévues en 2017). L'UGPBAN confirme son intérêt pour la segmentation snacking (un doigt de banane emballé). Présente chez Flunch, elle voudrait tester les distributeurs automatiques en gares. Deux problèmes : la température des distributeurs (10 °C) et le positionnement prix. « Mais on veut voir s'il y a un marché », explique Philippe Ruelle, directeur général. Enfin, un sachet de bananes en rondelles, développé avec Agrial (Florette), sera vendu chez McDo de septembre à mai pour un premier test.

Et de trois pour Savéol

Depuis ses débuts sur le Salon en 2014, Savéol a fait grandir son stand (100 m2 ). Parmi les nouveautés (cf. fld hebdo du 17 février), les mini-poivrons, produits chez Pierre-Yves Jestin –  par ailleurs président de la coopérative depuis avril – « ont eu un grand succès ». Ce produit poursuit la segmentation des “minis de couleur”. En 2015, Savéol a vendu 81 000 t de tomates et 2 000 t de fraises, 600 t de concombres, de la salicorne, pour un chiffre d'affaires de 195 M€. C'est une croissance « exceptionnelle » de 12 % que le directeur Roger Capitaine explique par une conjoncture tomates et fraises favorable et une bonne valorisation de la segmentation. L'export, avec des prix très bataillés sur l'Europe du nord, est en légère baisse (- 1 %) .

Programme Rup : appel à propositions

Premier Salon de l'agriculture pour Hervé Deperrois en tant que directeur de l'Odeadom. Il a présenté les stratégies des départements d'outre-mer, validées au niveau national et qui doivent maintenant être déclinées localement. Sur le programme Rup (pas de budget en 2015), Jérôme Mater, chef du service Grandes Cultures, apporte des précisions : suite à la réforme en 2014 du règlement UE pour la promotion des produits agricoles, la Commission a publié un appel à propositions le 4 février (dossiers à déposer avant le 28 avril). Pour cette année, 93,65  M€ sont prévus pour les programmes simples avec une sous-enveloppe de 10,05  M€ pour les signes de qualité (dont le logo Rup), et 14,3 M€ pour les programmes multiples. L'UGPBAN a confirmé à fld son intention de déposer un dossier. Programme simple ou multiple, cela dépendra du positionnement des Canariens et des Madériens. Une réunion entre les filières devait avoir lieu cette semaine à Madrid.

Collecte agri-citoyenne au profit de Solaal

Angélique Delahaye, présidente de Solaal, a présenté en présence du restaurateur François Pasteau (à gauche), parrain de l'opération, et Florent Breton, président de miimosa.com (à droite), l'initiative du réseau Bienvenue à la Ferme (Chambres d'agriculture). Les adhérents du réseau ont fait des promesses de don alimentaire permettant de récupérer environ 25 000  €, soit l'équivalent de 24 000  repas (12 t de produits, à 62 % des fruits et 30 % des légumes) au 2 mars. L'initiative se double d'un appel au don pécuniaire des consommateurs sur le site miimosa.com (jusqu'au 23 mars). L'objectif est de doubler la somme représentée par les dons agricoles.

Parmentine invite Ratatouille

Pour sa première en tant qu'exposant au Sia, Parmentine n'a pas fait les choses en petit : un stand de 110 m2 divisé en deux. Une partie était destinée à faire découvrir les fameuses Cup ; l'autre, avec son partenaire Disney, pour les enfants. Objectif : promouvoir les références de Parmentine sous licence Ratatouille. Au menu pour les petits, des ateliers cuisine avec le chef Charles Soussin, un livret de jeux et de recettes, un photocall dans le décor de Ratatouille, un jeu concours pour gagner un repas cuisiné par Charles Soussin à domicile, des leaflets destinés aux parents. « Ce n'est que le début du partenariat, souligne Thierry Lamblin, directeur marketing chez Parmentine. Fort de cette rencontre fructueuse avec le public, nous allons commencer à travailler sur des PLV pour la GMS… » et retravailler la face B des packagings en mettant peut-être des recettes.

La patate pour le CNIPT !

Alors que de nombreux stands ont remarqué une baisse de fréquentation par rapport à l'an dernier, celui du CNIPT a plus de succès. Quelques petits changements par rapport à l'édition 2015 qui y sont sûrement pour quelque chose. Si le stand a conservé son arène de jeu avec des parodies de jeux télévisés qui n'a pas désempli, l'accent a été cette année davantage mis sur le parcours avec le questionnaire sur la pomme de terre : des bulletins pour les enfants permettant de gagner des cadeaux sur le stand, d'autres pour les parents qui donnent ensuite droit à un tirage au sort pour gagner, entre autres, un jeu de société sur la pomme de terre édité spécifiquement pour le Salon.

Bonduelle communique sur l'origine France

'est la 2e année que Bonduelle exposait au Sia. omme l'an dernier, le stand proposait un parcours édagogique expliquant les différentes étapes du roduit : l'amont, la transformation et le côté respon-able de l'entreprise (recyclage, RSE…). Chaque jour es producteurs de différentes régions de France se ont relayés sur le stand pour renseigner les visiteurs et arler de leur métier. Cette année, l'accent a été mis sur 'origine France des produits Bonduelle. 80 % des égumes Bonduelle vendus en France sont cultivés sur e territoire national.

Des légumes anciens chez Fabrice Robert

Le stand de Fabrice Robert a été très remarqué dans l'espace Ile-de-France, menée par le Cervia. Fabrice Robert, maraîcher dans les Yvelines (Ferme des Alluets à Bouafle), présentait une collection impressionnante de légumes anciens. Avec en point de mire le chou de Pontoise, variété autochtone de la région francilienne, qui a trouvé son chemin vers les tables de La Tour d'Argent et la haute gastronomie parisienne. Sur 50 ha, Fabrice Robert cultive plus de 150 variétés de fruits et légumes.

Louis Orenga explique la gestion de crise sur le stand de FranceAgriMer

A l'occasion de ses 80 ans, FranceAgriMer organisait sur le Salon de petites interviews filmées. Louis Orenga s'est exprimé sur la gestion de crise. « Il ne faut pas attendre qu'il y ait une crise pour communiquer, a-t-il notamment déclaré. Il faut profiter des périodes de non-crise pour informer, même si cela peut paraître difficile. Il ne s'agit pas de communiquer à la manière d'une publicité ou d'informer au sens journalistique, il faut constituer une forme de communication informative ». Et de rappeler que la filière va jusqu'au consommateur. « Elle ne s'arrête pas au restaurant, a-t-il insisté. L'information doit arriver à ceux qui sont en contact avec le consommateur ».

Un chef chez Philibon

Cette année, la marque outre-marine s'est adjoint les services d'un chef pour faire mieux connaître ses produits. Valentin Néraudeau, finaliste de Top Chef 2013, s'est installé derrière les fourneaux le temps d'une après-midi. Sur le stand, on a regretté un peu le monde des années passées. En effet comme tous les exposants l'ont noté, moins de passage en cette édition 2016. « L'ambiance est moins familiale », nous a-t-on déclaré sur le stand.

Ail rose de Lautrec : un demi-siècle de Label rouge

50 ans de Label rouge, 20 ans d'IGP, cela devait bien se fêter. Ainsi, pendant le Salon, cinq producteurs d'ail rose de Lautrec sont venus à la rencontre des visiteurs pour vanter les mérites gustatifs, nutritionnels et pour la santé du produit. Le stand, judicieusement placé à côté du “Bistrot tarnais”, a pu profiter du savoir-faire des deux chefs, Thierry Bardou (Garde Pile à Lautrec) et Pascal Sudre (L'hostellerie des Lauriers à Villeneuve-sur-Tarn) qui ont cuisiné l'ail rose tout au long du Salon. En 2015, l'ail rose de Lautrec (Label rouge et IGP) a représenté 621 t commercialisées.

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