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Maroc
Le Royaume va s’engager dans une nouvelle stratégie agricole

Présenté dans le cadre du Salon de l’agriculture marocaine, le Plan “Maroc Vert” veut réformer l’agriculture du pays pour répondre aux enjeux mondiaux, à l’horizon 2015.

La troisième édition du Salon de l’agriculture du Maroc (SIAM), qui s’est tenu la semaine dernière à Meknes, a tenu ses promesses. D’une part, en regard de l’édition précédente, les exposants se sont véritablement approprié le rendez-vous, tout spécialement dans le hall fruits et légumes, impressionnant. D’autre part, le SIAM a été le cadre de l’annonce de la nouvelle stratégie agricole du Royaume, en présence de S. M. le Roi Mohammed VI, durant les premières Assises de l’Agriculture du Maroc.

L’agriculture marocaine souffre d’un déficit de croissance chronique et elle stagne depuis 20 ans face aux enjeux économiques, sociaux et environnementaux. Elle se trouve à la croisée des chemins alors que son potentiel demeure fort : « Nous avons déjà toutes les recettes du succès, a souligné Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture. Les agrumes, les tomates du Souss, les fraises produites dans le Nord s’exportent dans toute l’Europe. » Le Plan “Maroc Vert” s’articule autour de deux piliers. D’une part, il vise à accompagner la petite agriculture, en développement la reconversion vers des filières plus adaptées et en regroupant les acteurs défavorisés (“agrégation” de producteurs). Le second pilier entend déployer agressivement une agriculture à haute valeur ajoutée ou productivité. Sur ce point, une vague d’investissement national, avec un objectif de 10 milliards de dirhams (872 ME) par an, autour de 1 000 à 1 500 projets, est prévue. Les f&l sont directement concernés car considérés comme une force d’exportation permettant de générer les fonds pour l’importation de céréales, secteur faible de l’agriculture marocaine. Le programme présenté à Meknes comprend des orientations sur le foncier, l’irrigation, le renforcement de l’organisation agricole, la réforme du Ministère… Pour certains observateurs, le Plan manque de visibilité sur tout en matière de répartition des besoins financiers et le rythme de leur budgétisation : quelle sera la part de l’Etat et du privé ? Le second semble au centre de l’équation. De plus, il devrait s’incorporer dans d’autres réformes attendues, comme celles des marchés de gros et des circuits de distribution des fruits et légumes, encore en attente.

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