Le Royaume-Uni aura encore besoin de l’Union européenne
Début janvier, des images de rayons de fruits et légumes vides dans les supermarchés britanniques ont donné une image apocalyptique des premiers jours de l’après-Brexit.

Le replay du wébinaire consacré aux défits 2021 pour l'export des fruits et légumes bientôt ici
L’accord commercial entre le Royaume-Uni et l’Union européenne, conclu la veille de Noël, n’a laissé que peu de temps aux entreprises pour se préparer. Au point que le ministre Michael Gove a récemment admis qu’il y aurait « d’importantes perturbations » à la frontière en raison d’une bureaucratie accrue qui ralentit le flux de marchandises.
Nigel Jenney, directeur général du Fresh Produce Consortium (l’interprofession fruit et légumes britannique), a exprimé de sérieuses préoccupations : « S’il est positif que nous ayons obtenu une position non tarifaire pour de nombreux produits d’origine européenne, je suis extrêmement préoccupé par le nombre considérable d’inspections administratives et officielles supplémentaires que la filière devra effectuer ».