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Russie
Le renforcement des exigences sanitaires suscite l'inquiétude des opérateurs français

Etablissement d'une liste d'opérateurs, contrôles dans les exploitations : la filière export française doit faire face l'arrivée éventuelle de nouvelles dispositions.

Pour l'Association France-Russie pour l'agroalimentaire, les entreprises françaises sont prêtes à recevoir les contrôleurs russes.

L'exportation de pommes de terre (et de plants) vers la Russie devient de plus en plus compliquée pour les opérateurs français. Les exigences des autorités russes en matière de contrôles sanitaires se sont durcies depuis quelques semaines. Selon l'Association France-Russie pour l'agroalimentaire (Afraa), la Fédération serait sur le point de mettre en place une liste d'opérateurs autorisés à pratiquer l'exportation vers le pays. « Faisable mais pas recommandé », explique-ton du côté de l'Afraa. La France met en avant la notion de “référence territoriale”, concernant l'ensemble du pays et permettant aux entreprises de la filière de participer au courant d'exports. Les limites qu'impose une éventuelle liste d'opérateurs provoquent un certain trouble. L'Afraa s'est saisi du dossier. D'autre part, les autorités sanitaires russes entendent aussi mettre en place des contrôles directs dans les pays exportateurs. Il s'agirait ici de laisser les services phytos russes enquêter dans les exploitations. Ce type d'opération est connu dans ertaines branches de la filière agroalimentaire rançaise devant travailler sur le marché américain système de “pré-agrément”). Dès janvier dernier, es deux familles concernées, la FN3PT (Fédération ationale des producteurs de plants de pommes de erre) et Fedepom (négoce), appuyées par la DGAL, e sont prononcées contre ce type de contrôles. Pour l'Afraa, les entreprises françaises sont prêtes à recevoir sereinement les contrôleurs russes, sa cellule de veille mise en place avec les services français permet un monitoring précis. C'est la mise en œuvre d'une telle procédure qui apparaît comme difficile. Ces dispositions, de plus, pourraient apparaître comme n'étant pas en phase avec le credo de l'OMC, à laquelle la Russie a adhéré il y a peu. En tout cas, les semaines qui viennent pourraient s'avérer décisives : des précisions, sous la forme d'un cahier des charges ou d'un mémorandum, sont attendues de la part des autorités russes.

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