Le réel contre le virtuel
L’économie réelle est de retour. Cette crise financière, à laquelle 99,9 % des habitants de la planète n’y comprennent rien, aura eu au moins ce mérite : rappeler que l’économie, c’est d’abord et avant tout de la création de richesses, fruits du travail des hommes, et que son objet est de les redistribuer au mieux.
Les centaines de milliards, d’un peu toutes les monnaies, qui ont disparu en quelques semaines pourraient finalement ne pas manquer à grand monde. Sauf à ceux qui les ont perdus…
En reprenant pied dans la réalité, l’économie va aussi redécouvrir les entreprises avec des salariés, des dirigeants et des investisseurs. Mais pas n’importe quel investisseur, pas les investisseurs de l’économie virtuelle qui se moquent complètement de l’entreprise où ils placent leur argent. L’investisseur de l’économie réelle s’intéresse à son entreprise, au secteur dans lequel elle évolue. Il prend d’énormes risques, souvent à titre personnel.
Mais revers de la médaille, cette crise ne sera pas que financière. Les économies des pays vont souffrir et peu d’oracles sont capables de prédire ce que sera la consommation en 2009. Plus que jamais, les entreprises de la filière auront besoin d’investisseurs réels et avisés pour les accompagner pendant cette période.