Poireau
Le primeur n'a plus la cote
Les volumes de poireaux primeurs ont encore baissé cette année sur la région nantaise. A la fin juillet, près de 12 000 t, voire 12 500 t auront été commercialisées, soit près de 7 % de moins qu'en 2014. En trois campagnes, l'offre a perdu plus de 10 % de son volume.
Le climat ici n'est pas en jeu. Les maraîchers préfèrent s'investir dans d'autres cultures comme le radis ou la mâche.
« Nous sommes encore 17 à 18 producteurs à maintenir cette culture sur nos exploitations, affirme Roland Leroy, adhérent d'Océane et ancien président de l'association Poireau nantais aujourd'hui dissoute en raison de son affiliation à l'AOP Mâche (1) . Il suffit que l'un d'entre eux arrête et cela se répercute immédiatement sur les volumes ».
L'une des raisons annoncées : la concurrence du poireau d'hiver dont les récoltes sont plus tardives, ainsi que le stockage en chambre froide fin mai-début juin pour des pays comme la Belgique.
Cette année, la saison de poireau primeur, qui va se terminer fin juillet, s'est plutôt bien passée en terme de prix selon Roland Leroy.
(1) L'AOP Mâche a été restructurée fin d'année 2014 (cf. fld hebdo du 10 décembre 2014).