Pas-de-Calais
Le port de Boulogne peaufine son projet de terminal reefer
Durant le dernier salon Fruit Logistica, la place nordiste a mis en avant ses avantages concurrentiels concernant la construction d’un futur site sous température dirigée.
Le projet de terminal reefer sur le port de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) est en évolution constante. Pour preuve, à la fin du mois d’avril, l’autorité du port entend avoir terminé les travaux de première viabilisation du site. Le futur terminal proposera 250 000 m3 de stockage sous température dirigée. Il sera divisé en cellules de 5 000 m2, redivisibles sous le principe du “un tiers-deux tiers”. La première tranche concernera en tout 15 000 m2, extensibles à 25 000 m2. Il sera possible pour les opérateurs d’être propriétaire au travers d’une autorisation d’exploitation sur le domaine portuaire. Situé à quai, en connexion avec le port en eau profonde, le terminal sera à même de traiter les marchandises pour un redéploiement vers la distribution des pays de l’Europe du Nord. Même si la Manche et la Mer du Nord ne manquent pas de terminaux dédiés, Boulogne-sur-Mer a quelques avantages à faire valoir sur ce type d’aménagement. En tout premier lieu, sa situation géographique est très intéressante. Il se situe sur les lignes reliant les pays du Sud et ceux du Nord. Certains gros opérateurs maritimes ne s’y sont d’ailleurs pas trompés, comme le danois DFDS, ce à quoi il faut aussi ajouter la présence d’entreprises logistiques de tout premier ordre comme Brings Fricoscandia ou TFE : c’est le deuxième avantage du port de Boulogne. De plus, le site dispose de bonnes connexions avec l’hinterland boulonnais : lien direct avec l’autoroute A16, embranchement rail directement sur place… Ce qui ferait de lui une plate-forme multimodale.