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Produits phytosanitaires
Le Plan Ecophyto 2018 instaure le permis de traiter

D’ici le 1 janvier 2010, les agriculteurs seront soumis à une évaluation de leurs connaissances et dès 2014, ils devront présenter leurs certificats pour tout achat de phytos.

Mercredi dernier, Michel Barnier a présenté en Conseil des ministres son plan Ecophyto 2018 qui reprend dans les grandes lignes le rapport du groupe Paillotin de mai dernier. Ce plan vise à réduire de 50 % l’usage des pesticides si possible en dix ans et le “si possible” est important. En effet, la FNSEA s’est empressée de souligner ce conditionnel tout comme l’Union des industries de la protection des plantes (UIPP) qui indiquait que pour préserver la compétitivité de l’agriculture française, il fallait prendre en compte la recherche liée à de nouvelles molécules et méthodes alternatives, pour éviter les impasses techniques dommageables pour certaines filières.

Ce plan de réduction est composé de quatre grands axes : la diffusion des bonnes pratiques agricoles, la garantie de la compétence des acteurs (utilisateurs, distributeurs et conseillers), la dynamisation de la recherche agronomique et l’innovation, la création d’un réseau d’épidémiosurveillance. Pour ce faire, une enveloppe de 206 ME est prévue, dont 150 ME de lignes budgétaires déjà existantes. En premier lieu, ce plan instaure au 1 er janvier 2010 un dispositif d’évaluation des connaissances pour les utilisateurs qui donnera lieu à un certificat, devenant obligatoire en 2014, pour tout achat de produits phytos. Dans le domaine du suivi des utilisations, le plan Ecophyto 2018 prévoit la mise en place d’indicateurs spécifiques en fonction des cultures. Pour les f&l, ces indicateurs seront déclinés par bassins de production. Les méthodes de production intégrée devront être diffusées grâce à une plate-forme d’expérimentation nationale composée de 3 000 exploitations exemplaires quant à l’utilisation de produits phytos. Enfin, une organisation partenariale associant les différents acteurs pour améliorer la surveillance quant à la présence de maladies et ravageurs est prévue pour créer un système d’information mutualisé, à l’image du rapprochement avec Arvalis-Institut du végétal (lire "Colloque Arvalis").

L’idée étant de créer un bulletin de santé harmonisé par filière à l’échelle régionale, le tout devant être confié à la Chambre d’agriculture sous le contrôle de la DRAF. A ce sujet, le Modef soulignait à l’encontre du ministère qu’ « en supprimant son réseau de surveillance des cultures, c’est la recherche publique agricole qui est amputée ».

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