Colloque
Le PIM 2008 se penchera sur la création de valeur
Les 14 et 15 janvier prochains, la deuxième édition du “Plant International Meeting” (PIM) se tiendra en prélude du salon Sival (17-19 janvier), au palais des congrès d’Angers.
La deuxième édition de ce colloque – la première ayant eu lieu en mai 2005 – regroupe les professionnels du végétal et est organisée, cette année, sous l’égide du pôle de compétitivité Végépolys. Arnaud Deltour, président du comité de pilotage du PIM (et directeur général de Vilmorin), souligne : « Pour cette nouvelle édition, il nous paraissait important de trouver un thème transversal qui soit en phase avec les préoccupations premières des PME. La création de valeur s’est imposée. » D’autre part, cette édition mettra plus particulièrement en avant les aspects stratégiques et économiques qui se déclineront à plusieurs niveaux.
Le programme du PIM 2008 sera donc totalement axé sur cette notion de valorisation de l’innovation concernant chacune des huit filières du végétal spécialisé : semences, horticulture ornementale, fruits et légumes, viticulture, plantes médicinales et aromatiques, champignons, cidre et tabac, ainsi que toutes les entreprises en amont ou en aval de ces filières (équipementiers, fournisseurs, prestataires de services…). Les conférences plénières traiteront de celle-ci sous l’angle de l’écoute des marchés, de la distribution, de la R&D, de la propriété intellectuelle ou encore de l’apport des clusters. Les organisateurs considèrent en effet ces axes comme vecteurs de valeur. Un certain nombre d’intervenants de haut niveau, dont Alain Meilland de l’Association des obtenteurs et horticulteurs européens, échangeront sur ces sujets. D’autre part, les ateliers qui ponctueront les deux journées se focaliseront sur les retours d’expérience d’entreprises : s’exprimeront ainsi les professionnels de Pink Lady Europe, de la pomme Ariane, de la poire Angelys ou encore de Pom’Salade.
Enfin PIM se veut ouvert sur le monde : des Universités canadienne et anglaise ont ainsi été conviées. « Ne pas connaître ce qui se passe aujourd’hui en termes de capacité de production ou de développement technologique en Inde ou en Chine par exemple, c’est courir à la perte pour une entreprise », estime Arnaud Deltour. Ce rendez-vous angevin sera l’occasion de faire le point.