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Distribution
Le Petit producteur s’engage pour une licence de marque

Les premiers tests seront faits sur la cerise. A chaque fois, il s’agira d’un producteur qui aura un lien direct avec le distributeur.

Nous avons testé avec un producteur la création d’une licence de marque Petit producteur, explique Nicolas Chabanne, fondateur de l’Association Le Petit producteur. Notre volonté consiste à vouloir réduire le nombre d’intermédiaires entre le producteur et le rayon f&l. En clair, on laisse le producteur autonome quant à la gestion de la qualité de son produit et le fait qu’il est en relation directe avec un distributeur. C’est ce que l’on a toujours souhaité faire, valoriser les f&l des producteurs par leur nom. » En revanche, c’est l’association qui gère la partie négociation des prix : « Nous ne souhaitons pas que le producteur soit victime de la pression sur les prix, car nos produits sont différents des offres traditionnelles ». Pour l’heure les premiers tests seront faits sur la cerise, puis sur l’abricot et la pêche. A chaque fois il s’agira d’un producteur qui aura un lien direct avec le distributeur. « C’est à l’image de ce que l’on avait développé sur le jus de fruits en juin dernier, explique encore Nicolas Chabanne. On avait signé un contrat de licence avec le fabricant Sojufel. » En parallèle, l’association travaille aussi à une licence géographique : « Ce sera aussi bien sur la qualité des produits que sur la notion du “Je mange local”. Nous avions mis en place ce système l’an passé avec une prise de marge de 1,5 % pour l’association. » En revanche, Nicolas Chabanne regrette le fait que le rayon responsable n’ait pas marché et il tacle les enseignes : « Il n’a pas fonctionné en raison de la grande inertie de la grande distribution » mais dans la démarche locale il y croit. « Dans toutes les opérations menées avec Leclerc, “Je mange local” est celle qui fonctionnait le mieux. » En parallèle, Nicolas Chabanne indique qu’au bout de cinq ans, le chiffre d’affaires a atteint les 5 millions d’euros et près de 15 % des producteurs (450 pour 600 références produits) livrent en direct la grande distribution. Cette licence de marque coûtera aux producteurs l’équivalent de 6 % de sa marge qu’il devra reverser à l’association qui se chargera de faire sa promotion et le développement du marketing et de tout l’étiquetage. « Notre rêve serait que nous ne soyons plus grossiste-expéditeur mais plutôt en charge du contrôle qualité et du sourcing de nouveaux producteurs. »

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