Maroc
Le nouveau régime fiscal inquiète les producteurs de tomates
Selon le site espagnol El Almeria, les superficies consacrées à la production de tomates dans l'Etat chérifien seraient en baisse de 5 %. Du côté de l'Association marocaine des producteurs et producteurs-exportateurs de fruits et légumes (Apefel), le chiffre n'est pas confirmé. Cependant, le vice-président de l'association, Omar Mounir, a reconnu devant les médias marocains que la situation n'était pas reluisante : « Chaque année, de nombreux petits agriculteurs mettent la clé sous la porte, et les structures les plus solides, si elles ne perdent pas, ne gagnent plus grand-chose non plus », a-t-il ainsi déclaré tout en soulignant qu'il fallait attendre le plein lancement de la campagne pour avoir une vision plus claire de la situation. Celle-ci est certainement influencée aussi par le nouveau régime fiscal marocain inclus dans le projet de loi de finances 2014 actuellement discuté : il verrait la remise en cause de l'exonération d'impôts dont bénéficie les producteurs. Au sortir d'une réunion officielle sur le sujet, Omar Mounir se serait laissé à dire que « si le Maroc taxe ses agriculteurs, alors dans cinq ans les Marocains mangeront de la tomate importée ».