Semenciers
Le ministère de l’Agriculture a bien entendu la profession
L’Union française des semenciers (UFS) a organisé la semaine dernière une table ronde sur la future “loi semences” alors que sont en cours d’élaboration les décrets d’application de la loi sur les Certificats d’obtention Végétale (COV) adoptée fin 2011. Ceux-ci devraient rendre légale la pratique des semences de ferme. L’UFS demande la nomination d’un médiateur, gage, selon elle, d’accords équitables et durables entre obtenteurs et utilisateurs. Présent à la table ronde, Bruno Ferreira, conseiller au cabinet de Stéphane Le Foll, a apporté la vision de la rue de Varenne : « Le ministère (.) encourage les discussions interprofessionnelles et par filière. Préalablement, il convient de poursuivre les travaux de fond pour définir le cadre global des relations entre agriculteurs et obtenteurs. » François Deprez, président de l’UFS, s’est inquiété que 70 % des semences exportées par la France (chiffre d’affaires : 1 Md€) soient traitées par des produits n’ayant pas ou plus d’autorisation en France et de l’application restrictive du règlement 1107/2009 concernant la mise sur le marché des produits phyto. Pour le ministère, l’objectif est de maintenir la capacité d’exportation et de s’employer à sécuriser la situation.