Val de Loire
Le Min du Val de Loire affiche un certain repli
Les activités du Min du Val de Loire ont baissé en 2009. Globalement, les fruits et légumes résistent assez bien.
Selon un rapport publié ce mois-ci, le chiffre d’affaires du Min du Val de Loire, toutes activités confondues, s’élève pour l’année 2009 à près d’180 M € soit une baisse de 10 % sur l’exercice précédent. Cette évolution reflète les turbulences de la crise mondiale et des difficultés agricoles. Ce sont les activités hors alimentaire qui plombent le résultat. Avec 44 % du chiffre d’affaires, ce secteur qui comprend des entreprises spécialisées dans le transport, les services, le courtage, la commercialisation, des bureaux de vente, des plates formes alimentaires etc. a chuté de plus de 17 %. Dans le même temps, sur le site d’Angers, le marché de gros alimentaire avec plus de 92 M € de chiffre d’affaires ne perdait que 1,3 % de son activité. Le secteur fruits et légumes qui représente 21 % des activités du Min (51 % des volumes) accuse toutefois la baisse la plus importante. Les volumes ont chuté de 2,9 % pour plafonner à 24 395 tonnes. Mais le chiffre d’affaires, à hauteur de 29 M €, n’a diminué que de 2,6 %.
«13 maraîchers sur le MIN d’Angers»
Les 13 maraîchers qui y commercialisent leur marchandise ont subi plus de difficultés que les grossistes avec des volumes en baisse de 3,9 % (-2,9 % pour les grossistes) et une diminution du chiffre d’affaires de 3,8 % (- 2,6 % pour les grossistes). Mais leur impact reste limité puisqu’ils ne représentent plus que 1 % des activités des fruits et légumes du Min d’Angers. Le secteur a toujours vécu des épisodes chaotiques avec des baisses d’activité parfois plus importantes comme en 2003 (-5 ,3 %), 2002 (-5,5 %) et 2005 (-4,5 %). Sur 10 ans, le nombre d’années où l’activité a progressé égale celui des exercices où elle a diminué. Sur le marché de Vivy, les tendances sont les mêmes avec 8 M €, en baisse de 5,5 %. Le marché de gré à gré enregistre une diminution de 17 % tandis que le chiffre d’affaires des grossistes reste identique malgré une hausse des volumes de 3,3 %.